En avril dernier, le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé que son gouvernement avait commandé 30 000 respirateurs auprès d’entreprises canadiennes pour un coût de plus d’un milliard de dollars - Photo : La Presse Canadienne / Mikaela MacKenzie / POOL

En avril dernier, le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé que son gouvernement avait commandé 30 000 respirateurs auprès d’entreprises canadiennes pour un coût de plus d’un milliard de dollars - Photo : La Presse Canadienne / Mikaela MacKenzie / POOL

COVID-19 : des milliers de ventilateurs achetés par le Canada non utilisés

Plus de 20 000 ventilateurs commandés par le gouvernement canadien ne sont jamais allés dans les hôpitaux et sont toujours dans des entrepôts, selon ce que rapporte le quotidien Le Devoir.

En avril dernier, le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé que son gouvernement avait commandé 30 000 respirateurs auprès d’entreprises canadiennes pour un coût de plus de 1 milliard de dollars.

Interrogé à l’époque si ce nombre pouvait être absorbé par les réseaux de santé, Justin Trudeau avait affirmé qu’« il faut être prêt pour tous les cas de figure. On ne veut pas en manquer, d’où l’importance de se retrousser les manches pour en produire en grande quantité. Si jamais on en produit plus que nos propres besoins, nous aurons des respirateurs à partager avec d’autres pays qui seront dans des difficultés majeures. On est dans une situation où il faut se préparer pour le pire. Nous avons demandé à des compagnies d’en créer beaucoup. On espère ne pas avoir besoin de tous ces équipements, mais il y a des pays qui vont en avoir besoin ».

Les médecins ont peu à peu abandonné le recours systématique aux respirateurs - Photo : La Presse Canadienne / Nathan Denette

Les médecins ont peu à peu abandonné le recours systématique aux respirateurs. – Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette

L’Agence de santé publique du Canada a confirmé au Devoir qu’au 13 janvier dernier, « plus de 21 000 de ces ventilateurs ont été reçus. Mais seuls 161 ont été distribués ».

Interrogée par le journal, Josée Prud’homme, la directrice générale de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec, explique que « ce n’est pas un manque d’équipement qui est le problème ni même un manque de lits, c’est un manque de ressources professionnelles pour prendre en charge les patients sous assistance respiratoire ».

Selon le Dr Mathieu Simon, chef des soins intensifs à l’Institut de cardiologie et de pneumologie de Québec, les médecins ont adopté une autre méthode d’oxygénation des patients en soins intensifs atteints de la COVID-19.

Il s’agit, selon Le Devoir, de « l’oxygénation à haut débit».

Avec les informations du Devoir

Catégories : Politique, Santé
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