La Fédération de la police nationale (FPN) représente 20 000 membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Elle a favorablement accueilli ce budget qui prend en compte ses revendications.
C’est un budget absolument tourné vers l’intérêt social. Il donne la priorité aux questions de santé physique et psychologique. La reprise économique est avant tout basée sur ces deux aspects. Ces enjeux de santé sont étroitement liés à pandémie actuelle.
Le ministre des Finances et président du Conseil du Trésor du Nouveau-Brunswick, Ernie Steeve, l’a réitéré lors du dépôt du budget mardi. Il a également mis de l’avant les enjeux de sécurité des Forces armées et de sécurité publique.
Il a ainsi pris en compte la demande de la FPN d’augmenter les ressources, notamment pour les interventions en cas de crise de santé mentale. Les équipes policières doivent être suffisamment outillées pour mieux agir sur le terrain.
Quelques points saillants des investissements prévus pour les activités policières :
- création d’une unité de réduction de la criminalité au sein de la GRC;
- financement de 2,3 M$ pour réduire l’approvisionnement en drogues illicites;
- 2 M$ supplémentaires pour assurer la sûreté des collectivités;
- 7 M$ de plus pour lutter contre les problèmes de santé mentale.
« Depuis trop longtemps, nos membres sont appelés à combler les lacunes qui découlent du manque de financements accordés aux services sociaux et de santé mentale », observe Brian Sauvé, président de la FPN, dans un communiqué.
Ces ressources visent à « atténuer les pressions sur les Canadiens vulnérables, et par extension, sur la police », a-t-il ajouté.
Plusieurs formations politiques de l’opposition sont déçues par ce budget du gouvernement progressiste-conservateur du premier ministre Blaine Higgs.
Alors qu’elles s’attendaient à des mesures concrètes de relance économique, elles n’ont vu que la reconduction d’anciennes mesures de lutte contre la pandémie.
Les investissements massifs dans la reconstruction du pays et dans la reprise des activités des entreprises n’auront pas lieu cette fois.
Le gouvernement a reconnu que ce budget aurait pu être différent, mais la pandémie et ses effets qui perdurent n’ont laissé que très peu de possibilités.
Selon un communiqué de la FPN (via CNW) et quelques données de Radio-Canada
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