En raison de la forte présence des variants, la médecin hygiéniste en chef du Canada, Theresa Tam, invite les provinces à ne pas baisser la garde, car la bataille est loin d’être gagnée, malgré la campagne de vaccination en cours. Crédit : Istock

Canada : les variants font-ils planer la menace d’une troisième vague de COVID?

La mise à jour de la santé publique mardi résonne comme une invitation à la prudence partout au Canada.

Plus de 5 000 cas liés aux variants sont rapportés au pays, alors que la population rêve de profiter du beau temps qui se fait progressivement présent. La levée progressive des restrictions devrait donc prendre en considération la tendance à la hausse du nombre de cas liés aux variants.


Certaines régions sont plus concernées que d’autres. L’Ontario vit un quasi-reconfinement depuis quelques jours, en raison de la menace que posent ces variants.

La situation est quelque peu préoccupante dans le Bas-Saint-Laurent (BSL), au Québec. Le Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) fait état de 12 éclosions sur ce territoire, dont des écoles, avec 9 hospitalisations toujours en rapport avec les variants.

Parmi les cas d’hospitalisation, il y aurait un enfant de 2 ans, deux jeunes d’une trentaine et d’une quarantaine d’années, ainsi qu’une personne âgée de 75 ans.

755 élèves et membres du personnel sont placés en isolement dans cette région, en raison de cette situation.

Les autorités provinciales ont mis en garde contre la montée des cas au Saguenay-Lac-Saint-Jean, bien que le Québec résiste jusque-là à une troisième vague. Selon Radio-Canada, cette région est considérée comme la troisième plus touchée dans cette province, après Montréal et Laval .

Jusqu’à maintenant, le QC résiste à la 3e vague, mais on a encore quelques semaines difficiles devant nous. Il faut continuer d’être prudent pendant qu’on accélère la vaccination. Pour tous les détails, suivez notre point de presse en direct: https://t.co/L7YeVQgK2o


Au Nouveau-Brunswick, la médecin hygiéniste en chef, Dre Jennifer Russell, a indiqué que le variant britannique représente une réelle menace dans la région d’Edmundston, où il y a eu une éclosion. Selon ses explications, plus de la moitié des cas actifs serait dans cette région.

On redoute à présent qu’une explosion du nombre de cas vienne mettre un terme à l’inclusion du Nouveau-Brunswick dans la bulle atlantique.

Les premiers ministres du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard se sont récemment entendus sur les modalités de réouverture de cette bulle, au 19 avril.

Cette réouverture se fera sur la base de l’évolution de la situation. Elle ne sera possible que si les médecins en chef de la santé publique se prononçaient favorablement. Ceux-ci conseillent les gouvernements à ce sujet.

Selon des informations issues de communiqués de presse et des données de Radio-Canada

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Catégories : Santé
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