La question se pose alors qu’on assiste à une ouverture partielle entre l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador et le Nouveau-Brunswick. L’ouverture totale est prévue, en principe, le 19 avril.
Les médecins hygiénistes en chef de ces provinces et les épidémiologistes envisagent d’en discuter et de présenter une mise à jour aux autorités. On pourrait ainsi se prononcer sur une ouverture sécuritaire de la bulle, à la date convenue.
C’est ce qui ressort d’un entretien de Radio-Canada avec la Dre Heather Morrison, médecin hygiéniste en chef de l’Île-du-Prince-Édouard.
Une semaine avant cette concertation, on a appris que la Nouvelle-Écosse a exempté les résidents de Terre-Neuve-et-Labrador de la quarantaine à l’entrée sur son territoire. À cela s’ajoutent d’autres allègements des restrictions, dès 8 h le 7 avril.
Cette ouverture partielle est réalisée en toute confiance par les autorités provinciales. Le premier ministre Lain Rankin et Robert Strang, le médecin hygiéniste en chef de cette province, l’ont montré lors de l’annonce des assouplissements mardi.
« Nous continuons de surveiller le nombre de cas dans notre région, mais nous sommes en mesure d’ouvrir notre frontière à tous nos voisins des provinces de l’Atlantique », a confié le premier ministre Rankin à Radio-Canada.
Les Néo-Brunswickois et les Prince-Édouardiens n’avaient plus à s’isoler et n’étaient plus obligés de remplir le formulaire Contrôle-santé à la frontière avec la Nouvelle-Écosse.
Le médecin hygiéniste en chef néo-écossais a indiqué que ces assouplissements sont une preuve que la population adhère aux mesures de santé publique.
Au 6 avril, le nombre total des cas de COVID-19 en Nouvelle-Écosse est de 1747, dont 1645 résolus, 1 patient hospitalisé et aucun aux soins intensifs. La province a enregistré 66 décès et a effectué 440 060 tests.
Les bons résultats observés jusqu’à présent, à un moment où les variants gagnent du terrain dans certaines provinces, sont encourageants pour la relance des activités dans plusieurs secteurs : sport, culture, art, spectacle, commerce de détail.
Le nombre de personnes qui peuvent se rassembler dans ces secteurs peut aller jusqu’à 75. Il n’y a que dans les écoles que les spectateurs ne sont pas admis lors des activités récréatives.
Malgré l’ouverture partielle, les voyageurs en provenance des trois provinces concernées par les exemptions doivent observer les autres restrictions en cours en Nouvelle-Écosse, comme la distanciation physique et le port du masque.
Ils doivent se plier à la mesure de quarantaine une fois retournés dans leur province d’origine.
Le va-et-vient ainsi allégé est loin d’être géré sans difficulté par les agents aux frontières.
Selon Radio-Canada
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