L’annonce de ce partenariat entre les gouvernements du Canada, du Québec et la Ville de Montréal ouvre un nouveau chapitre dans l’avenir de cet établissement muséal.
Cet engagement sur les enjeux environnementaux va se traduire par plus d’actions pour sensibiliser la population.
Selon le communiqué, il s’agit d’ assurer la pérennité de la Biosphère. Cela signifie concrètement qu’il faut mettre l’accent sur la continuité et la dynamisation des activités de cette entité.
La Biosphère est considérée comme le seul espace muséal dédié aux questions environnementales en Amérique du Nord.
Les trois partenaires verseront chacun 15 millions de dollars sur cinq ans.
Le complexe Espace pour la vie est au cœur de la mise en œuvre de la stratégie. Ce dernier regroupe le Biodôme, le Jardin botanique, l’Insectarium et le Planétarium Rio Tinto Alcan et tirera avantage de son expertise dans l’accueil, l’orientation et l’information du public, pour accompagner la Biosphère dans la poursuite et le renforcement de la sensibilisation aux enjeux environnementaux.
L’intérêt pour la Ville de Montréal est de voir son plan de transition écologique aller de l’avant avec succès. Ce plan multidimensionnel recouvre des aspects aussi importants que la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution, et en particulier la pollution liée aux matières plastiques.
L’éducation, l’information et la sensibilisation du public sont considérées comme des piliers de l’action de la Biosphère, qui va devenir le cinquième musée de l’Espace pour la vie. Un comité a siégé, dès 2019, pour se prononcer sur son avenir, alors que la structure traverse une zone de turbulence en raison de ses difficultés financières.
La Biosphère a été soutenue pendant 25 ans par le gouvernement du Canada, en reconnaissance de « sa valeur patrimoniale […] et de son mandat culturel et scientifique », a souligné Steven Guilbault, ministre du Patrimoine canadien.
« Grâce à une volonté politique partagée, nous avons allié nos forces afin de garder bien vivante et favoriser la pérennité de cette institution phare de diffusion de la recherche et de sensibilisation aux changements climatiques », a affirmé M. Guilbault.
Le Montréalais s’est ainsi exprimé au nom du ministre fédéral de l’Environnement. Il a de plus présenté les mérites de ce lieu porteur de souvenirs et de goût d’évasion.
« C’est l’un des derniers pavillons restants de l’Expo 67 et un véritable emblème de Montréal, que j’ai fréquenté à de nombreuses années dans mes années de militantisme, et encore aujourd’hui à l’occasion de sorties de vélo et en famille », a affirmé le ministre du Patrimoine canadien.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, voit en ce nouveau partenariat un gage pour la poursuite des missions de l’une des entités remarquables de la ville de Montréal, en raison de son attrait et de son rôle multiple.
« Devenue un symbole fort de la ville de Montréal depuis Expo 67, la Biosphère n’a jamais laissé personne indifférent! Ce musée de l’environnement se distingue par sa mission d’éducation et de sensibilisation aux enjeux environnementaux », a-t-elle observé.
Comme l’a relevé la directrice par intérim d’Espace pour la vie, Julie Jodoin, ce cadre place également l’environnement au centre de ses activités. La mairesse de Montréal croit que l’intégration de la Biosphère à l’Espace pour la vie est une suite logique.
« La poursuite de ses activités au sein de la grande famille d’Espace pour la vie tombait sous le sens », a dit Mme Plante.
Celle-ci voit en cet investissement un motif de rayonnement supplémentaire pour sa ville et de visibilité pour son plan de transition écologique.
« Cet investissement traduit aussi notre ambition de positionner Montréal comme chef de file dans la protection de la biodiversité et d’accroître la portée de son Plan de transition écologique. Il permettra d’assurer un avenir prometteur à un espace de découverte unique en son genre », a-t-elle ajouté.
C’est le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques, Benoit Charette, qui s’est exprimé pour le compte du gouvernement du Québec. Il a confirmé l’engagement à accompagner cette « institution culturelle et scientifique » dans l’une des missions les plus importantes du siècle, la lutte aux changements climatiques et la préservation de l’environnement.
Selon un communiqué signé par les gouvernements du Canada, du Québec et la ville de Montréal
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