Du jamais su ! Tel est le thème au centre du 88e congrès de l’ACFAS du 3 au 7 mai dans deux universités canadiennes (Sherbrooke et Bishop’s). Plus de 4000 participants de plus de 30 pays sont attendus. Crédit : Istock

88e congrès de l’ACFAS en ligne : un moment de valorisation des savoirs multiples

Cette 88e session est marquée par la crise sanitaire qui oblige les participants d’une trentaine de pays à se concerter par visioconférence.

L’ACFAS annonce près de 500 communications libres, plus de 4000 communications scientifiques et des échanges qui vont porter sur des thèmes aussi actuels que le cannabis médicinal, le phénomène des surdoses liées à la consommation des stupéfiants et autres drogues illicites, la violence sexuelle dans l’enseignement supérieur, le vivre ensemble, la pandémie de COVID-19, la vaccination, l’environnement et les changements climatiques, entre autres.

Ces thématiques sont pertinentes à plusieurs titres :

  • à un moment où la violence conjugale gagne le monde, avec son corollaire de féminicides au Québec, le fait pour des scientifiques et autres universitaires de s’y pencher peut contribuer à la construction de solutions novatrices dans les différents secteurs où un tel phénomène a tendance à s’installer;
  • à l’heure du populisme, de la propagation de fausses nouvelles et de théories complotistes, les scientifiques entendent préparer la population à faire la part des choses pour être capable de naviguer dans un monde en perpétuel changement;
  • les nouvelles technologies occuperont une place centrale lors des échanges. Par exemple, le public pourra bénéficier des données sur l’application des technologies de pointe dans la préservation de la qualité du lait. L’AFCFAS observe à ce sujet que 14 % des produits laitiers sont altérés ou perdus, en raison de la présence de microorganismes dans l’environnement de la vache laitière. Les communications viseraient ainsi à accompagner l’industrie dans la production durable d’un lait de qualité supérieure.

Fidèle à ses missions traditionnelles qui consistent à fédérer les savoirs autour de questions d’intérêt universel, l’ACFAS entend élargir les horizons et ouvrir les communications à une multitude de secteurs : santé, sciences naturelles, maths et génie, arts et sciences humaines, lettres, sciences sociales et éducation, etc.

Il est question de permettre aux acteurs issus de divers milieux de prendre la parole et de faire le point sur l’avancement de leurs travaux de recherche.

Le but est d’apporter des éclairages supplémentaires et des perspectives susceptibles d’inciter les chercheurs à explorer de nouveaux horizons.

Les universités hôtesses, Sherbrooke et Bishop’s, promettent des moments de partage riches en thématiques présentées par des invités à la pointe de la connaissance, du 3 au 7 mai.

Ce rendez-vous servira à coup sûr de lieu de préparation des 100 ans de l’ACFAS qui a vu le jour au Québec en 1923, à titre d’organisme sans but lucratif, avec pour mission d’œuvrer à l’avancement de la science.

À l’origine, cet organisme est reconnu sous la dénomination Association canadienne-française pour l’avancement de la science, avant de devenir l’Association francophone pour le savoir entre 2001 et 2019, puis ACFAS tout court, plus tard.

Selon un communiqué de presse de l’ACFAS

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Catégories : Internet, sciences et technologies
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