Un an et demi après sa réélection, le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau présente son premier budget caractérisé par plus de 100 milliards de dépenses et 265 milliards de déficits sur trois ans.
Pour la ministre des Finances Chrystia Freeland, « ce budget vise à finir la lutte contre la COVID. Il vise à guérir les blessures économiques découlant de la récession causée par la COVID-19. Il vise également à créer plus d’emplois et de la prospérité ».
Le budget de 2021 propose des investissements de 101,4 milliards de dollars sur trois ans dans un plan de croissance qui « créera de bons emplois et appuiera une relance résiliente et inclusive », selon le gouvernement.
La vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland avec le premier ministre Justin Trudeau à leur arrivée à la Chambre des communes pour déposer le budget fédéral, le lundi 19 avril 2021. La Presse canadienne / Justin Tang
Parmi les mesures dévoilées, il est prévu d’établir un système pancanadien de garde d’enfants, en partenariat avec les provinces, les territoires et les Autochtones.
Cela « aidera toutes les familles à avoir accès à des services de garde d’enfants abordables, souples et de haute qualité, peu importe où elles vivent, de sorte qu’elles ne soient plus accablées par les coûts élevés des services de garde d’enfants », ajoute le gouvernement.
Le budget propose de nouveaux investissements totalisant jusqu’à près de 30 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années et de 8,3 milliards par la suite pour soutenir cette initiative.
Un nouveau programme canadien d’adoption du numérique aidera plus de 160 000 entreprises à assumer le coût de nouvelles technologies et leur fournira les conseils dont elles ont besoin pour profiter des nouvelles technologies, avec l’aide de 28 000 jeunes Canadiens qui seront formés pour travailler avec elles.
Le gouvernement canadien compte investir 17,6 milliards de dollars dans une relance verte, « ce qui permettra d’aider le Canada à atteindre son objectif de conserver 25 % de ses terres et de ses océans d’ici 2025, à dépasser ses objectifs figurant dans l’Accord de Paris sur les changements climatiques, à réduire les émissions de 36 % en deçà des niveaux de 2005 d’ici 2030 et à mettre le pays sur la voie de réaliser l’objectif d’émission net zéro d’ici 2050 ».
Avec les informations de Radio-Canada et du gouvernement du Canada
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