Le nombre de nouveaux cas quotidiens de COVID-19 dans cette province demeure au-dessus de 3000. Le total des personnes infectées au 28 avril est de 455 606, soit 3480 de plus par rapport à la veille.
Les cas liés au variant britannique sont les plus nombreux et les plus inquiétants pour le moment. Ils sont au nombre de 57 423.
Les autorités sanitaires restent aussi vigilantes en raison de la menace que représente désormais le variant indien. Il est à l’origine d’une situation quasi chaotique dans ce pays, où on a vu des personnes mourir sur les trottoirs à cause du manque de lits et de dispositifs d’oxygénation dans les hôpitaux.
L’Ontario est loin des 2800 morts en une journée enregistrés par l’Inde le 27 avril. La province a rapporté 28 morts de plus mardi, ce qui porte le total à 7988. Le nombre d’hospitalisations a baissé. Avec 55 personnes de moins admises à l’hôpital, le total de patients hospitalisés demeure malgré tout élevé. On parle de 2281 cas, dont 877 aux soins intensifs, soit une légère augmentation par rapport à la veille.
La campagne de vaccination semble susciter davantage l’intérêt de la population. On compte 2603 personnes de plus inoculées mardi. Ce sont en tout 365 116 Ontariens qui sont vaccinés.
La situation dans les autres provinces et territoires du Canada semble se stabiliser. C’est le cas au Québec, où les autorités ont entrepris d’alléger quelques restrictions dans certaines zones considérées comme chaudes. Ainsi, le couvre-feu à Montréal et à Laval reviendra à 21 h 30 dès lundi prochain.
Toutefois, la situation est préoccupante à l’Hôpital St. Mary’s de Côte-de-Neige, dans l’ouest de Montréal. Jusqu’à 15 membres du personnel des urgences partiellement vaccinés sont désormais frappés par la COVID. Selon le journal The Gazette, les ressources y seraient épuisées et les lieux surpeuplés de patients contaminés.
La pandémie suscite moins d’inquiétudes dans les provinces de la bulle atlantique. Le nombre de cas reste bas et le réseau de la santé n’est pas submergé.
En Nouvelle-Écosse, par exemple, les autorités ont rapporté 75 cas de plus le 28 avril, pour un total de 489 cas actifs. C’est une amélioration par rapport à la veille.
Dans l’ensemble, les provinces canadiennes sont solidaires et continuent d’envoyer des ressources pour aider l’Ontario. La province bénéficie aussi d’un appui fédéral pour sortir de la situation sanitaire critique dans laquelle elle se trouve coincée depuis quelques semaines.
Cela est d’autant plus urgent que partout ailleurs dans le pays, les autorités songent à la relance des activités économiques avec le beau temps qui s’installe.
Des travailleurs empilent des bouteilles d’oxygène vides près d’une usine dans un hôpital gouvernemental dédié à la COVID-19 à Ahmedabad, en Inde, le mardi 27 avril 2021. Le nombre de morts de la COVID-19 a dépassé les 200 000 pendant cet épisode le plus sombre à ce jour. (Photo AP/Ajit Solanki)
Ouverture du Canada aux voyageurs européens vaccinés : quel échéancier?
On a entendu le fédéral annoncer la possible ouverture des frontières aux voyageurs européens qui ont été vaccinés. Le calendrier reste à définir, et la suppression de vols en provenance de pays à risque, comme l’Inde et le Pakistan, est maintenue.
C’est une annonce qui est quelque peu calquée sur le modèle européen. L’Union européenne (UE) a précédemment fait part de la volonté d’accueillir des voyageurs américains qui ont été inoculés. Aux États-Unis, les personnes vaccinées sortent désormais dans les rues sans porter de masque.
Ces allègements donnent à certains États l’espoir de renflouer leurs coffres en misant sur les activités touristiques. Ce secteur est parmi les plus durement touchés par la pandémie partout dans le monde. En mars dernier, Destination Canada faisait état d’un manque à gagner de plus de 19 milliards de dollars dans le secteur touristique et de 150 000 emplois menacés.
Même au Brésil, où la pandémie a pris une tournure plus que déstabilisante, les autorités ont laissé entendre que les plages sont désormais ouvertes à tous.
L’OMS encourage les pays à poursuivre la vaccination, car il faut de plus en plus de personnes immunisées pour atteindre l’immunité collective qui permettra une relance sécuritaire des activités.
Selon des informations des gouvernements de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, du Canada et quelques données de la Gazette de Montréal
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