En contexte de pandémie et de pénurie de la main d’œuvre, la nécessité de renforcer la performance et l’efficacité des laboratoires d’analyse médicale s’impose tout comme le besoin de recruter de nouveaux technologistes. Crédit : Istock

Laboratoires d’analyses médicales : renforcer les capacités et répondre aux défis

La crise sanitaire a mis en exergue l’importance de renouveler les équipements dans les laboratoires canadiens d’analyses médicales en plus d’accroître les ressources humaines.

La Société canadienne de science de laboratoire médical (SCSLM) pousse un cri du cœur afin que les gouvernements fédéral et provinciaux se penchent sur la question.

Il faut des actions immédiates pour augmenter les capacités d’analyse afin que ces établissements remplissent efficacement leurs missions.

En contexte de crise sanitaire, ils ont eu à traiter des centaines de milliers de tests supplémentaires, en s’appuyant sur des infrastructures désuètes et en quantité insuffisante.

« Alors que la demande de tests de laboratoire augmente, et maintenant avec l’ajout de la COVID-19, les professionnels de laboratoires médicaux font face à des défis sans précédent dans de nombreuses régions du Canada », dit Joël Rivero, président du conseil d’administration de la SCSLM, dans un communiqué.

Soulignant le rôle important des technologistes et assistants de laboratoire dans le système de santé au pays, M. Rivero a indiqué qu’ils sont un maillon essentiel.

Ils traitent jusqu’à 440 millions de tests chaque année au Canada. Ce nombre est en croissance importante en raison de la pandémie qui a exigé des milliers de tests supplémentaires.

En plus de changer et d’augmenter les équipements, il faudra embaucher plus de main-d’oeuvre pour pallier les départs à la retraite.

« Au cours des prochaines années, à peu près la moitié de tous les technologistes et assistants de laboratoire au Canada sont admissibles à la retraite, et aucun plan coordonné n’a été mis en place par les gouvernements fédéral et provincial (au Québec) pour résoudre ce problème », relève Christine Nielsen, chef de direction de la SCSLM.

Elle recommande donc que les stages cliniques et les programmes de formation soient bonifiés.

En plus, il faut faciliter le recrutement de ces travailleurs, en mettant notamment en place des programmes à long terme pour ceux qui sont formés.

De nombreux postes demeurent inoccupés dans les collectivités rurales canadiennes.

La SCSLM soutient que des mesures incitatives pourraient attirer de nouveaux travailleurs.

Selon un communiqué de la Société canadienne de science de laboratoire médical

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Catégories : Santé
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