Les conservateurs marquent leur opposition à ce projet de loi du gouvernement libéral, en raison de son caractère liberticide.
Ayant longuement échangé sur ce projet de loi en Chambre des communes mercredi, les élus fédéraux ne parviennent toujours pas à s’entendre.
Le projet de loi C-10 vise à mener les géants du numérique à payer leur juste part d’impôts. Mais on craint qu’il devienne une atteinte à de multiples libertés. C’est pourquoi plusieurs voix se sont fait entendre pour demander que les députés restent vigilants afin de ne pas nuire à la liberté de la presse.
Le chef du Parti conservateur, Erin O’Toole, ne voit rien d’autre dans ce projet de loi qu’un boulet qui va compromettre cette liberté, d’où son opposition.
🚨 BREAKING: A Conservative government will repeal Bill C-10 & protect free speech.
🚨 DERNIÈRE HEURE : Un gouvernement conservateur va révoquer le projet de loi C-10 et protégera la liberté d’expression. https://t.co/9khmlVzoxK
— Erin O’Toole (@erinotoole) May 13, 2021
Récemment, des organismes culturels, durement touchés par les effets de la COVID-19, ont placé beaucoup d’espoir dans ce projet de loi.
Ils espèrent des retombées afin de favoriser une relance de leurs activités. Au-delà de leur message d’espoir, ils se sont montrés prudents, en soulignant notamment l’importance pour le projet de loi de se contenter de taxer uniquement les activités commerciales des multinationales du web.
En procédant ainsi, on éviterait de porter atteinte à la liberté d’expression. La loi ne devrait donc pas s’appliquer aux activités directes des personnes sur les plateformes numériques.
C’est là que plusieurs artistes canadiens et d’ailleurs ont pu maintenir leurs activités et survivre. La COVID-19 a entraîné la fermeture des salles de spectacle, privant les artistes de leurs publics et de revenus.
Selon des informations du Parlement du Canada, Twitter et un communiqué de la Fédération nationale des communications et de la culture
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