Santé Canada a autorisé la vaccination aux 12 à 15 ans avec le vaccin de la compagnie Pfizer. Plusieurs provinces, dont l’Ontario, l’Alberta et le Québec ont aligné leurs programmes sur cette nouvelle possibilité d’élargir l’immunisation aux plus jeunes. Sur la scène mondiale, le Canada s’inscrit dans le groupe de tête des pays qui ont le plus vacciné leurs populations à ce jour. Crédit : Istock

Vaccination contre la COVID-19 : le Canada parmi les premiers du G7

Après un début timide, la campagne de vaccination semble atteindre sa vitesse de croisière au Canada. Depuis le 5 mai, le pays figure parmi les 15 premiers en ce qui a trait à la vaccination contre la COVID-19.

Dans le G7, le Canada se démarque largement, dépassant même les États-Unis qui occupaient encore la tête du classement il y a quelques semaines.

Selon les données de Radio-Canada, ce sont 45,9 % de Canadiens qui ont reçu au moins une dose de vaccins, contre 40,5 % aux États-Unis.

L’administration Trudeau avait été critiquée au début de la campagne en raison des retards dans la livraison et de son entente avec la Chine. Mais par la suite, s’étant tourné vers des partenaires européens et américains, Ottawa a vu ses commandes être honorées, notamment avec les vaccins des compagnies Pfizer, Moderna, AstraZenenca et Johnson & Johnson.

D’ici à la fête du Canada, le 1er juillet, on envisage que chaque adulte canadien qui le souhaite ait reçu au moins une dose. Le gouvernement espère immuniser l’ensemble de sa population dans un horizon plus rapproché.

Le Québec et l’Ontario se démarquent comme les deux provinces qui ont connu une croissance exponentielle des cas de COVID-19 durant la troisième vague. En raison des mesures restrictives en place, on assiste depuis le début du mois de mai à une amélioration de la situation.

L’Ontario a mentionné jeudi que le nombre de nouveaux cas avait chuté de 14,8 %, et le nombre de patients en soins intensifs a baissé de 877 à 776. C’est une nette progression par rapport à la semaine du 3 au 9 mai. Les cas étaient alors très élevés, avec 134,9 cas pour 100 000 personnes, et le taux de positivité au-delà du seuil d’alerte de 2,5 %, un nombre d’admissions de patients aux soins intensifs dans les hôpitaux dépassant celui de la deuxième vague.

Malgré les progrès, la province a annoncé le maintien de la mesure de demeurer à la maison jusqu’au 2 juin et de toutes les autres mesures restrictives en vigueur. La campagne de vaccination y a connu des ratés au début. Mais aujourd’hui, le retard semble se résorber. La moitié des adultes de 18 ans et plus ont reçu au moins une dose de vaccin.

L’objectif pour les autorités sanitaires est d’administrer une première dose à 65 % des Ontariens d’ici la fin du mois de mai. Entre-temps, le vaccin de Pfizer est offert aux 12-17 ans après la décision de Santé Canada de l’autoriser  aux 12-15 ans.

Au Québec, les autorités encouragent toutes les tranches d’âge à se faire vacciner. À Montréal, un site a été ouvert au Palais des congrès.

La province est rendue aux moins de 45 ans pour ce qui est de la suite de la vaccination. Les jours précédents, c’était au tour des 45 ans et plus de recevoir leurs premières doses. Le vaccin d’AstraZeneca a été autorisé dans ce groupe, mais pas comme première dose. Et le Québec recevra 148 000 doses la semaine prochaine.

On a rapporté de rares cas de thrombose et de décès dans quelques pays, soit un cas de thrombose sur 100 000 en première dose et un sur 1 000 000 en deuxième dose.

Il pourra continuer à être administré dans le cadre d’une deuxième dose chez ceux qui l’ont eu en première dose, ou chez ceux qui ont reçu le CoviShield.

Les autorités recommandent que les mêmes vaccins soient administrés en première et en deuxième dose. Une dose d’AstraZeneca aurait une « efficacité élevée et durable ». Cette efficacité serait « optimale » si l’intervalle entre les deux doses est de 12 semaines ou plus.

Les autorités sanitaires laissent cependant le libre choix aux personnes qui aimeraient recevoir une deuxième dose de vaccins à ARN messager (Pfizer ou Moderna). Par contre, elles mettent en garde contre les effets secondaires qui seraient plus importants (fièvre, maux de tête, fatigue).

Les provinces et territoires canadiens ont hâte de relancer leurs activités, comme la belle saison approche. C’est pourquoi la population est encouragée à se faire vacciner afin qu’on procède à une relance sécuritaire.

Selon des informations des gouvernements du Canada, du Québec, de l’Ontario et quelques données de Radio-Canada

Lire aussi :

Fin de l’accord sur le vaccin anti-COVID-19 entre le Canada et la Chine

En retard sur d’autres, l’Ontario lance son portail de vaccination contre la COVID-19

Alberta : début de la vaccination des 12 ans et plus

Canada : deux nouveaux décès par thrombose liés à l’administration du vaccin d’AstraZeneca

Les premières doses des vaccins de Pfizer-BioNTech arrivent au Canada par avion

Catégories : Santé
Mots-clés : , , , , , , , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.