Avant et après 2012
Avant 2012, le graffiteur montréalais FONKi laissait ses marques un peu partout dans la ville, inspiré d’abord et avant tout par la culture hip-hop québécoise.
Après 2012, sa démarche artistique s’est transformée, enrichie par un retour aux sources révélateur.
Ses portraits format géant ont envahi certains quartiers de Phnom Penh au Cambodge. Cette prise de possession artistique des murs de la capitale se voulait un retour symbolique au pays de sa famille, 40 ans après le génocide perpétré par le régime khmer rouge.
La signature FONKi
Né en France, élevé au Québec, FONKi a choisi l’art de la rue pour s’exprimer. Depuis, ses œuvres ont quitté en partie les murs pour se poser sur la toile.
D’abord geste de révolte, ses graffitis – représentants souvent des personnages anonymes – ont évolué, influencé grandement par ses visites dans la mère patrie.
Aujourd’hui, le style kbach khmer, un mélange entre modernité et art ancestral cambodgien, inspiré des fresques des temples millénaires de la cité d’Angkor, fait de lui un pionnier du genre.
Retour aux sources et FONKi World
FONKi est à l’avant-scène depuis quelques mois avec la sortie d’un film et d’une web-série documentaire le mettant en vedette.
Retour aux sources (The Roots Remain), le long-métrage, « met en scène FONKi alors qu’il retourne pour la première fois au Cambodge pour réaliser une murale en hommage à sa famille, trente ans après le génocide. »FONKi World, c’est un web-documentaire de sept épisodes diffusé sur La Fabrique culturelle jusqu’à la fin mai 2016. Il s’agit d’une incursion dans l’univers de FONKi alors qu’il se rend au Cambodge, à Phnom Penh et en campagne, avec un arrêt à Hô Chi Minh-Ville au Vietnam. La web-série se termine à Montréal, lors du festival Under Pressure.
FONKi est membre du A’SHOP, reconnu comme le meilleur collectif de graffeurs muralistes au Canada.
En 2012, il a cofondé le rassemblement d’artistes MTL ZOO.
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