Un réseau unit les arts visuels du Nord et de l’Ouest canadiens

Avec une grande curiosité et les yeux allumés, plusieurs professionnels des centres et collectifs d’arts visuels francophones des provinces de l’Ouest et des Territoires du Nord-Ouest ont eu leur premier rendez-vous.
Le 19 mai, une vingtaine de personnes se sont rassemblées au Centre d’arts visuels de l’Alberta (CAVA) à Edmonton pour une soirée de réseautage.
Cette soirée a lancé plusieurs discussions qui avaient pour but de créer un tout premier réseau, intitulé Réseau N.O., qui rassemble des acteurs importants francophones des arts visuels de l’ouest et du nord du pays.
Discussions mensuelles

« Nous allons avoir des rencontres mensuelles par téléphone pour discuter de nos initiatives et, petit à petit, nous allons élaborer des projets communs et finalement bâtir un réseau de confiance et efficace », ajoute Agnieszka Janowska avec enthousiasme.
Parmi les membres figurent Alexandra Keim, de la Maison des artistes visuels francophones de Winnipeg, Aurélia Bizouard, du collectif d’artistes visuels de Vancouver, Zoé Fortier, du collectif Sans atelier de Saskatoon, Virginie Hamel, de l’Association franco-yukonnaise, Lise Beaudry, de l’Association des groupes en arts visuels francophones, en plus d’Agnieszka Janowska, du CAVA.
« Tout a commencé par des discussions avec une commissaire de la Saskatchewan avec laquelle nous avons parlé des difficultés comme le manque d’outils, d’argent, de visibilité, et avec laquelle nous avons élaboré un projet qui a fait circuler les œuvres de différents artistes de l’Ouest. Un projet très bien accueilli par nos artistes », ajoute cette dernière.
Faire circuler les oeuvres

C’est à la suite de ce projet que les organismes ont commencé à rêver d’un réseau qui permettrait une meilleure communication et une entraide entre ces derniers.
Les objectifs sont clairs : ce nouveau réseau souhaite créer des projets artistiques qui feraient circuler les œuvres des artistes à travers les provinces pour que les artistes gagnent en visibilité.
Ainsi, pour l’année 2018, le réseau souhaite, comme tout premier projet, se greffer à des festivals déjà existants et qui connaissent une certaine notoriété pour y intégrer des expositions.
Le réseau souhaite trouver d’autres collaborateurs ainsi que s’associer au milieu culturel privé.