Des jeunes Autochtones du Québec apprennent les rudiments de la vie militaire au camp Okpiapik
Plus de 260 apprentis Rangers de partout au Québec de 12 à 18 ans s’entraînent jusqu’au 30 juin à la base militaire de Valcartier, dans le cadre du 23e camp Okpiapik.
En inuktitut, Okpiapik signifie « petit harfang », qui est l’emblème des Rangers au Québec. Ce programme estival, d’une durée d’une semaine, permettra aux jeunes d’apprendre les rudiments de la vie militaire.
« Il s’agit d’un des programmes de jeunesse les plus importants du gouvernement fédéral, souligne le lieutenant-colonel Benoit Mainville. C’est un échange culturel regroupant de jeunes Cris, Inuits, Innus, Naskapis, francophones, et anglophones provenant de 35 communautés isolées du Québec. »
L’activité physique et la discipline militaire sont au coeur de ce camp.
« Le but c’est vraiment que les jeunes aient du plaisir, échangent avec les autres, se fassent des nouveaux amis et repartent dans leur communauté avec un petit bagage d’apprentissage, mais beaucoup de souvenirs et des sourires », affirme l’adjudant Michel Desbiens, instructeur au camp.
Les Rangers sont une force de réserve dans les régions au Nord-du-Canada. Ils sont les yeux et les oreilles des Forces canadiennes. Avec ce camp d’été, on souhaite avant tout développer la discipline et le travail d’équipe.