Le tourisme des aurores boréales se remet doucement de la pandémie aux T.N.-O.

L’industrie touristique des Territoires du Nord-Ouest, très dépendante du tourisme hivernal, a été très touchée par les restrictions liées à la pandémie de COVID-19. (Radio-Canada/Mario de Ciccio)

Des organisateurs de voyages pour admirer les aurores boréales, dans les Territoires du Nord-Ouest, constatent que le nombre de visiteurs est resté bas lors de leur première année d’activité sans restrictions liées à la COVID-19. Ils demeurent malgré tout optimistes quant à l’avenir et espèrent conquérir de nouveaux marchés ou réinventer leurs excursions.

À la tête de North Star Adventures depuis 2007, Joe Bailey explique qu’avant la pandémie, ses excursions attiraient régulièrement 40 ou 50 personnes par soir. Cette année, il en accueillait généralement moins de 10.

« La reprise sera lente, mais nous sommes toujours ouverts. C’est le plus important », dit-il après avoir dû réduire la taille de son entreprise pour rester à flot pendant la pandémie.

Cette année, la propriétaire et exploitante de Yellowknife Tours, Verda Law, a aussi dû gérer moins de réservations de groupe qu’avant la pandémie et se résoudre à organiser des excursions principalement avec des voyageurs individuels.

Elle indique que les intéressés ont aussi réservé beaucoup plus tard que les années précédentes, ce qui a compliqué la planification.

Bien qu’il ait été agréable de travailler, les finances ont été difficiles à gérer, admet-elle, ajoutant que c’est pendant la saison des aurores boréales qu’elle gagne le plus d’argent.

Des aspects positifs

Verda Law soulève tout même un aspect positif : depuis la pandémie, elle a élargi sa clientèle.

« Au début de notre activité, nous nous sommes concentrés sur le marché asiatique et chinois. Mais après la COVID-19, nous avons constaté que nous avions plus de clients des États-Unis, d’Australie, d’Europe, de partout. Ils nous ont quasiment sauvés », dit Verda Law.

Il s’agit d’un signe encourageant pour l’année prochaine, croit-elle.

Bobby Drygeese, de l’entreprise B.Dene adventures, salue le fait que la saison soit moins chargée.

Avant la pandémie, il organisait des excursions cinq ou six soirs par semaine, auxquelles participaient jusqu’à 50 personnes. Cette saison, il n’en organise plus que deux ou trois par semaine, avec moins de participants.

« Des groupes plus petits, c’est bien. C’est comme lorsque nous avons commencé. Nous avons plus de temps pour parler aux gens, voir d’où ils viennent, ce qu’ils font dans la vie », raconte Bobby Drygeese.

Mais cela ne veut pas dire qu’il n’espère pas que les affaires reprennent un peu pour la prochaine saison des aurores boréales.

« Ce serait bien qu’il y ait un peu plus de monde », dit-il, précisant qu’avoir de 25 à 30 personnes de plus « serait parfait ».

D’après les informations de Sarah Krymalowski

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