Donald Trump opère un virage sur l’énergie et veut accélérer la production pétrolière

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Le président américain Donald Trump. (Reuters/Jim Lo Scalzo)

Un texte de Reuters

Donald Trump, investi lundi pour un second mandat à la présidence des États-Unis, a présenté un vaste projet destiné à maximiser la production pétrolière et gazière, notamment en déclarant une urgence énergétique nationale afin d’accélérer la délivrance de permis et lever des protections environnementales, tout en retirant le pays de l’Accord de Paris sur le climat.

Il s’agit d’un virage complet dans la politique énergétique de Washington, alors que l’ancien président Joe Biden a cherché durant son mandat à encourager une transition de la première puissance économique mondiale.

Il reste à savoir si les mesures annoncées par Donald Trump dès les premières heures de son mandat auront un impact quelconque sur la production énergétique américaine, qui se trouve déjà à des niveaux records, les foreurs cherchant à profiter des hausses de prix consécutives aux sanctions imposées contre la Russie pour son invasion de l’Ukraine en février 2022.

L’Amérique sera à nouveau une nation productrice, et nous avons quelque chose qu’aucun autre pays industriel n’aura jamais : la plus grande quantité de pétrole et de gaz sur Terre, a déclaré Donald Trump lors de son discours inaugural.

« Et nous allons l’utiliser », a-t-il ajouté.

Par la suite, le président républicain a signé des décrets déclarant l’état d’urgence énergétique nationale et retirant les États-Unis de l’Accord sur le climat signé à Paris en 2015.

Il a pris également des mesures destinées à favoriser le développement de la production pétrolière et gazière en Alaska, à contresens des efforts de son prédécesseur démocrate Joe Biden pour protéger l’Arctique ainsi que les zones côtières américaines.

Donald Trump a par ailleurs retiré un objectif fixé par Joe Biden pour que les ventes de véhicules neufs aux États-Unis soient constituées d’au moins 50 % de voitures électriques d’ici 2030. La mesure, non contraignante juridiquement, était soutenue par des constructeurs américains et étrangers.

L’ancien magnat de l’immobilier a dit s’attendre à ce que ses décrets permettent de contribuer à la baisse des prix de l’énergie aux États-Unis, tout en exportant davantage « à travers le monde tout entier ».

Des groupes de défense de l’environnement ont exprimé leur intention de contester ces décrets devant les tribunaux.

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