L’administration Trump va développer des projets énergétiques en Alaska

Un campement au loin, l'hiver.
Cette photo de 2019 de la compagnie ConocoPhillips montre un camp d’exploration pour du forage sur le site du projet Willow, dans le nord de l’Alaska. (Photo d’archives) Photo : ConocoPhillips/AP

Le ministre de l’Intérieur américain, Doug Burgum, chargé de la gestion des terres fédérales, a annoncé jeudi une série de mesures qui visent à étendre l’exploitation du pétrole et du gaz en Alaska, concrétisant ainsi une promesse du président Donald Trump en matière de politique énergétique.

Ces initiatives appliquent l’un des décrets pris par Donald Trump dès son retour au pouvoir en janvier, intitulé «Unleashing Alaska’s Extraordinary Resource Potential» (Libérer le potentiel extraordinaire de l’Alaska en matière de ressources), qui exige l’abrogation des politiques de protection de l’environnement instituées sous Barack Obama et Joe Biden.

Le décret demande aussi l’accélération de l’octroi de permis pour les projets énergétiques en Alaska.

Doug Burgum a ainsi annoncé la possibilité d’exploiter jusqu’à 82 % de la réserve nationale de pétrole en Alaska.

Il rétablira également un programme permettant d’exploiter le pétrole et le gaz dans l’ensemble de l’Arctic National Wildlife Refuge, une aire protégée qui s’étend sur plus de 630 000 hectares.

Il est temps pour les États-Unis de profiter des ressources abondantes et largement inexploitées de l’Alaska afin d’assurer la prospérité du pays, y compris celle des habitants de l’Alaska, a indiqué Doug Burgum dans un communiqué.

Parmi les principales mesures annoncées par le ministre figure aussi le rétablissement du projet Ambler Road, la construction d’une autoroute de plus de 300 km qui traverserait un parc national pour rejoindre une mine, et annulée par le démocrate Joe Biden.

Les républicains et les démocrates s’affrontent depuis des décennies au sujet du développement de l’Alaska, qui dispose de grandes ressources en combustibles fossiles, mais aussi d’espaces naturels et sauvages.

Dès son retour au pouvoir, le président républicain a également affirmé que doper la production de pétrole et de gaz était nécessaire face à ce qu’il appelle un état «d’urgence énergétique» afin de tenir sa promesse de «forer à tout-va», une formule devenue l’un de ses slogans de campagne.

Lors de son discours début mars devant le Congrès américain, Donald Trump avait annoncé le retour d’un ancien projet de gazoduc visant à transporter le gaz extrait du nord de l’Alaska sur 1300 kilomètres jusqu’à un port du sud de l’État américain, où il serait transformé en gaz naturel liquéfié (GNL) et exporté par navire vers l’Asie.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *