Embaucher des enseignants remplaçants à temps plein au Yukon
Le ministère de l’Éducation du Yukon étudie une proposition visant à embaucher des enseignants remplaçants à temps plein à l’école secondaire F.H. Collins, à Whitehorse.
Le conseil scolaire à adresser une lettre le 2 avril au ministre de l’Éducation du territoire expliquant que l’administration de l’école secondaire F.H. Collins souhaite embaucher cinq enseignants remplaçants à temps plein, dans le cadre d’un projet pilote.
Selon lui, ce projet pilote est une nécessité absolue, car l’école est fréquemment perturbée due aux postes d’enseignants vacants.
Environ 3000 classes ont nécessité un enseignant suppléant cette année, dont 893 classes n’en ont pas eu, indique-t-il.
Le document affirme que l’école retire régulièrement les assistants d’éducation de leur travail habituel.
L’école prive souvent les élèves qui ont besoin du soutien des assistants d’éducation, car nous utilisons souvent les assistants d’éducation comme remplaçants lorsque ces derniers ne sont pas disponibles, peut-on lire dans la proposition.
Le ministère de l’Éducation du Yukon explique de son côté que, pour l’instant, les enseignants remplaçants n’ont pas d’horaire fixe et ne sont pas affectés à une école en particulier. C’est à eux d’accepter ou non les missions proposées à chaque demande.
Selon la proposition du conseil scolaire, embaucher cinq remplaçants à temps plein permettrait la création de liens avec les élèves.
F.H. Collins utilise un nombre important d’enseignants remplaçants, ce qui réduit le nombre d’enseignants disponibles pour les autres écoles du Yukon, affirme Proposition Projet pilote de l’école F.H. Collins. Nous prévoyons que la restructuration de notre personnel réduira l’utilisation quotidienne de remplaçants à un ou moins.
Manque de personnel généralisé
L’école F.H. Collins n’est pas la seule à souffrir d’un manque de personnel. Le président de l’Association des professionnels de l’éducation du Yukon, Ted Hupé, affirme que toutes les écoles de Whitehorse connaissent des problèmes similaires, et les écoles rurales sont encore plus durement touchées.
Nous avons eu quelques jours cette année et l’année dernière où nous étions à la limite de conditions dangereuses, car il n’y avait pas assez d’adultes dans le bâtiment, indique Ted Hupé, président de l’Association des professionnels de l’éducation du Yukon.
Ted Huppé souhaite que le ministère reconnaisse ce profond problème. Il suggère des méthodes de recrutement plus intenses, même si elles sont coûteuses.
Selon lui, le ministère de l’Éducation n’aurait pas commencé à recruter pour l’année scolaire 2025-2026, alors que le Conseil scolaire des Premières Nations recrute depuis plus d’un mois.
Cela signifie que les directeurs d’école vont faire des pieds et des mains pendant l’été pour recruter du personnel pour septembre, a-t-il déclaré.J’ai l’étrange impression que nous aurons encore plus de postes vacants cet automne.
Avec les informations de Gabrielle Plonka
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