Traité mondial sur le plastique : une organisation inuit revendique des droits

L’ONG représentant les Inuit à l’international exhorte les gouvernements à veiller à ce que les droits des peuples autochtones soient intégrés dans le nouveau traité mondial sur les plastiques.
Sara Olsvig, présidente du Conseil circumpolaire inuit (CCI), a déclaré dans un communiqué que « le traité sur les plastiques doit se faire sur une approche fondée sur les droits, et il doit être centré sur la santé des humains et de l’environnement ».
Une réunion connue sous le nom d’INC‑5 (5e session du Comité intergouvernemental de négociation) s’est déroulée du 5 au 14 août, à Genève, en Suisse.
Les négociations auraient dû aboutir à une conclusion fin 2024, mais aucun accord n’a pu être trouvé entre les États.
Mme Olsvig a souligné que « les négociations autour d’un traité mondial juridiquement contraignant sur les plastiques sont à un moment critique » et qu’il est essentiel que les États reconnaissent les principes fondamentaux sur lesquels le traité doit reposer, notamment « son inscription dans une approche basée sur les droits de la personne » et « une prise en compte du cycle de vie des plastiques ».

« Les microplastiques persistent dans l’environnement arctique et ont été détectés dans la neige, la banquise, l’eau de mer et pénètrent dans toutes les composantes de la chaîne alimentaire. »
Le CCI représente environ 180 000 Inuit vivant en Alaska, au Canada, au Groenland et en Tchoukotka, en Russie.
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