Des leaders inuit à Ottawa souhaitent l’adoption de quatre projets d’infrastructures

Lors de leur passage à Ottawa, les dirigeants de plusieurs organisations inuit ont sommé le gouvernement fédéral de les aider à mettre sur pied quatre projets d’intérêt national, en raison du retard que connaît le Nunavut en matière d’infrastructures.
La PDG de Nunavut Tunngavik inc. (NTI), Kilikvak Kabloona, estime qu’Ottawa doit en faire plus pour que ces projets soient construits.
Ces projets devront être abordés différemment des autres projets au Canada, compte tenu du manque d’infrastructures au Nunavut, dit-elle, précisant qu’elle a eu de bonnes discussions avec les ministres que la délégation a rencontrés à Ottawa.
« Nous sommes dans une position unique au Nunavut où ces projets peuvent être accélérés en ayant déjà inclus les perspectives inuit et en s’assurant qu’ils répondent aux besoins des Inuit », ajoute-t-elle.

Selon le vice-président de Nunavut Tunngavik inc., Paul Irngaut, réaliser ces projets est simplement le fédéral qui rattrape le retard en infrastructures au territoire.
[Nous avons besoin] d’infrastructures, comme l’hydroélectricité dans le Kivalliq, l’hydroélectricité à Iqaluit, et les ports dans le Kitikmeot et à Qikiqtarjuaq, soutient-il, rappelant que les 25 communautés du Nunavut sont encore largement alimentées au diesel. Ces projets ne sont pas abstraits, ils seront des bouées de sauvetage [pour les Inuit].
Le Corridor économique et de sécurité de l’Arctique (CESA) est en discussion en tant que projet susceptible de recevoir un financement fédéral. Le CESA est conçu pour servir les opérations militaires et le développement commercial, selon le Bureau des grands projets d’Ottawa.
Une extrémité de ce corridor est constituée d’un projet de route et de port pour Grays Bay, près de Kugluktuk, au Nunavut.
La plus récente liste des projets qui recevront un soutien fédéral sera terminée avant le 16 novembre.
