L’impact du conflit en Irak sur nos prix à la pompe serait initialement de deux cents le litre.
Les courtiers de Wall Street observent avec nervosité les impacts qu’auront les tensions en Irak sur les réserves mondiales de pétrole.
Des extrémistes inspirés par le regroupement terroriste d.Al-Qaïda se sont emparés la semaine dernière de deux villes importantes en Iraq dans le nord du pays et ils semblent maintenant menacer directement la capitale Bagdad.
Roger MacKnight
Roger McKnight, analyste chez En-Pro International, affirmait déjà vendredi vendredi dernier qu’il prévoyait une hausse du prix de l’essence de deux cents le litre dans la région de Toronto à partir de samedi, ce qui le placerait le prix du litre à environ 1,42 $. À Montréal, le prix moyen affiché lundi matin est de 1,41.5 $.
« J’ai l’impression que ces courtiers surveillent ces militants et regardent jusqu’où ils se rendront dans le sud de l’Irak, parce que c’est à cet endroit que se trouvent les champs pétroliers et les terminaux pour l’exportation », a expliqué M. McKnight depuis Oshawa, en Ontario.
Selon lui, plus les militants descendent vers le sud, plus les prix grimpent en Amérique du Nord. L’Amérique du Nord achète relativement peu de pétrole brut irakien, de sorte que toute interruption de production à cet endroit toucherait davantage l’Europe.
Le saviez-vous?
On estime qu’au Canada, les coûts des véhicules électriques sont après achat de trois à cinq fois inférieurs à ceux d’un véhicule à essence.
Outre les bas frais de l’électricité, il n’est pas nécessaire avec les véhicules électriques de faire de vidange d’huile ou de mise au point, les coûts d’utilisation sont globalement plus bas, et l’impact environnemental est minime.
Les prix de l’essence au détail sont également en hausse dans l’ouest du Canada. À l’échelle canadienne, le prix moyen à la pompe se situe tout juste sous les 1,36 $ le litre, selon le site Gasbuddy.com.
Les prix du pétrole ont atteint un sommet jamais vu au cours des 10 derniers mois, la livraison du WTI en juillet atteignant vendredi 107,68 $US le baril et celui du Brent 114,40 $ le baril.
Selon l’analyste Roger McKnight, «Les inventaires sont adéquats aux États-Unis. Les raffineries fonctionnent plutôt bien (…), la demande est importante, mais pas extrême. Il n’y a pas de problème d’oléoducs ni de problèmes météorologiques jusqu’à maintenant. Tout va bien en Amérique du Nord, mais tout le monde regarde ce qui se passe à 10 000 km d’ici.»
La bonne nouvelle pour les automobilistes canadiens est que les vigoureux prix du pétrole font augmenter la valeur du dollar canadien. Cela permet d’adoucir le coup puisque les produits pétroliers se négocient en dollar.
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