Le Canada se prépare...

Le Canada se prépare...
Photo Credit: Reuters/Suzanne Plunkett

Peurs et insécurités autour de la fièvre Ebola au Canada

La nervosité augmente au Canada et aux États-Unis après la découverte d’une seconde victime.

Les hauts responsables canadiens de la santé publique du pays discutent ces dernières heures d’un renforcement des stratégies pour prévenir au Canada une propagation de l’Ebola après qu’une infirmière américaine soit tombée malade malgré de grands efforts pour prévenir la propagation du virus.

La découverte de la fièvre d’Ebola chez une infirmière qui avait traité le patient décédé mercredi dernier dans un hôpital de Dallas vient secouer la confiance du public et de la classe politique.

Une enquête a été ouverte et avant même sa conclusion la Maison-Blanche a fait savoir que les résultats de l’enquête sur les circonstances de cette nouvelle contamination devront être partagés rapidement.

Gregory Taylor, chef de la santé publique du Canada
Gregory Taylor, chef de la santé publique du Canada © Adrian Wyld/CP

Le Canada devra décider vers quels hôpitaux seront dirigés les malades

Gregory Taylor, chef de la santé publique du Canada, a déclaré lundi qu’il estime que les mesures actuelles du Canada pour prévenir la propagation de maladies infectieuses comme le virus Ebola « devraient être suffisantes, mais nous pouvons être amenés à les renforcer. » Mais une grande question demeure en suspens : comment traiter de grands foyers de maladie?

Perry Kendall, médecin hygiéniste en chef dans la province de la Colombie-Britannique à l’ouest du Canada, indique qu’il faudra décider si chaque hôpital devra être en mesure de prendre soin d’un malade d’Ebola ou si nous devrions avoir au Canada un seul hôpital désigné pour traiter les malades et les mourants.

Pas de panique… Mais, le niveau d’anxiété augmente

Santé Canada a régulièrement souligné le fait dernièrement que le risque de contagion pour les Canadiens demeure faible, et que le pays n’a pas eu jusqu’a maintenant de cas d’Ebola confirmés.

Pourtant le niveau d’alerte est élevé. Durant le long week-end de trois jours de la fête de l’Action de grâce, on a enregistré au pays plusieurs cas de fausses alertes impliquant des patients qui se sont présentés à différents centres d’urgence hospitaliers avec des symptômes pouvant s’apparenter a ceux d’Ebola.

La nervosité au sein de la population commence à être palpable et les autorités sanitaires et politiques doivent ajuster leurs messages…

Écoutez

Ni vu ni connu…

  • Aucune infection au virus Ebola n’a été signalée à Calgary jusqu’à maintenant, mais cette importante Ville de l’ouest du Canada a décidé d’équiper ses premiers répondants de combinaisons protectrices contre le virus.
  • Des milliers de combinaisons ont été achetées, au coût de 6 $ l’unité.
  • Celles-ci peuvent être détruites si elles entrent en contact avec une maladie infectieuse.
  • Ces combinaisons se trouveront dans tous les véhicules de pompiers, les ambulances et à l’aéroport.
  • Cet équipement de protection incluant aussi des gants et des masques pour le visage, coûte en tout à la Ville de Calgary 30 000 $.
    Des travailleurs de la santé portent des vêtements de protection contre le virus Ebola à Monrovia, au Liberia.
    Des travailleurs de la santé portent des vêtements de protection contre le virus Ebola à Monrovia, au Liberia. © Photo : Stringer / Reuters

Liens externes

L’impact du virus Ebola dans l’univers du ballon rond – Radio-Canada

Ebola : le vaccin canadien testé sur des humains – Radio-Canada  

Pas d’Ebola à l’Hôpital d’Ottawa – Radio-Canada

Nos articles récents

.

Catégories : International, Internet, sciences et technologies, Politique, Santé
Mots-clés : , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.