Les récompenses et autres marques de reconnaissance ne cessent de déferler sur la Canadienne Louise Arbour.
Outre ses nombreux doctorats honorifiques et ses nominations, que ce soit compagnon de l’Ordre du Canada en 2007, grande officière de l’Ordre national du Québec en 2009, ou la Légion d’honneur française en 2010, voilà qu’elle est la lauréate du prix Tang dans la catégorie État de droit.
Ce prix de l’Academia Sinica, un important institut de recherche taïwanais, souligne des accomplissements dans quatre catégories : Développement durable, Science biopharmaceutique, Sinologie et État de droit.
« Le Comité de sélection pour la catégorie État de droit a sacré madame Arbour lauréate en reconnaissance de sa contribution durable à la justice criminelle internationale et à la protection des droits de la personne, de même que de son travail visant à promouvoir la paix, la justice et la sécurité au Canada et à l’étranger, et à repousser les frontières de la liberté pour tous. » Jenn‑Chuan Chern, chef de la direction de la Fondation du prix Tang.

Avocate-conseil et juriste en résidences dans un grand cabinet juridique canadien, Mme Arbour a occupé des postes importants aux Nations unies, dont celui de haute-commissaire aux droits de l’homme.
Elle a aussi été procureure en chef du Tribunal pénal international pour le Rwanda et du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie en 1996.
Elle a siégé à titre de juge à la Cour suprême du Canada, à la Cour d’appel de l’Ontario ainsi qu’à la Cour suprême de l’Ontario.
Entrevue avec la juge canadienne la plus connue de la planète :
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