Après l’Université de la Colombie-Britannique en 2013 et l’Université d’Ottawa en 2014, un troisième établissement d’enseignement supérieur se trouve dans la tourmente médiatique au sujet d’une série de présumés actes d’agression sexuelle.
Le Service de police de Québec (SPVQ) dit enquêter sur une série de cas d’intrusion sans effraction survenus dans des résidences de l’Université Laval durant la seule nuit du 15 octobre. Dans le cadre de leur enquête menée avec la collaboration des services de sécurité de l’Université Laval, la police dit avoir ciblé possiblement trois suspects qui seraient âgés de la vingtaine.
Peu après 3 h du matin, trois jeunes hommes auraient cogné aux portes des chambres d’une des unités d’hébergement avant d’y entrer pour commettre des agressions. Près de 2300 étudiants logent dans les résidences de l’Université Laval.
« Les enquêteurs du Service de police de la Ville de Québec du module des crimes majeurs sont à la recherche et à la validation d’informations à propos de ces événements. Nous cherchons à identifier et localiser le ou les suspects », indique le porte-parole des policiers, Pierre Poirier. Il précise qu’aucun dommage matériel n’a été causé dans cette affaire.
Selon Pierre Poirier, « dans certains cas, le ou les suspects seraient repartis sans rien faire, dans d’autres cas, il y aurait eu des attouchements et peut-être des agressions plus sérieuses, mais ça reste à valider ».
Les enquêteurs du module des crimes majeurs du SPVQ sont toujours à la recherche de renseignements au sujet de ces intrusions.
En entrevue avec La Presse canadienne, le lieutenant Jean Pelletier, du SPVQ, a indiqué que les autorités enquêtaient aussi sur le fait que d’autres cas d’intrusion auraient pu se dérouler au cours de la journée du samedi. Certaines résidentes auraient fait état d’agressions et d’attouchements sexuels.
Après avoir dit qu’elles avaient ciblé possiblement trois suspects âgés de la vingtaine, les autorités ont déclaré qu’elles cherchaient à « identifier et localiser le ou les suspects de ces événements en travaillant en partenariat avec le Service de sécurité et prévention de l’Université Laval ».
Selon les informations dont disposent les policiers, les individus en cause ne connaissaient probablement pas leurs victimes présumées. L’enquête se poursuit.
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