La ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland et le ministre de la Défense Harjit Sajjan doivent confirmer lundi les grandes lignes d’une intervention canadienne de Casques bleus au Mali, un projet qui est dans les cartes depuis près de deux ans.
Le contingent de 200 à 250 militaires déployés par le Canada au Mali comptera un grand nombre de femmes, le gouvernement Trudeau voulant montrer que le pays peut donner l’exemple dans le domaine de l’égalité des sexes et des rôles.
Six hélicoptères devraient être déployés dans le cadre de cette opération de maintien de la paix qui sera dirigée par les Nations unies (ONU). La mission de nos soldats sera de fournir du soutien logistique et d’évacuer les blessés et les malades.
Lors d’un sommet sur les Casques bleus qui se déroulait à Vancouver en novembre dernier, le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé que le Canada pourrait fournir un contingent de 200 soldats ainsi que des avions et des hélicoptères de combat pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU. Mais il n’avait pas précisé le pays ciblé pour cette contribution.
Le saviez-vous?
Les libéraux de Justin Trudeau ont promis d’accroître l’implication du Canada dans les missions de maintien de la paix.
Les plus récentes statistiques des Nations unies montrent pourtant que notre pays met à la disposition de la planète son plus petit nombre de Casques bleus de mémoire récente, y compris durant la période de désengagement internationale du gouvernement conservateur canadien de Stephen Harper de 2006 à 2015.
L’idée d’une mission de Casques bleus au Mali se prépare depuis longtemps
En septembre 2016, une mission diplomatique du Canada s’était rendue au Mali pour enquêter sur le travail des Casques bleus.
Cette « mission de reconnaissance » avait uniquement pour objectif, selon Ottawa, d’observer les pratiques de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), créée en avril 2013 pour appuyer le processus politique et rétablir la sécurité dans le pays.
En 2016, les Nations unies avaient demandé au Canada de contribuer à la MINUSMA en envoyant des hélicoptères.
En novembre dernier, en plus du Mali, le Canada semblait étudier aussi l’idée de fournir une force d’intervention rapide dans le plateau du Golan – entre Israël et la Syrie -, et à aider la mission policière de l’ONU en Haïti.
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RCI avec La Presse canadienne
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