Dans la foulée de la décision de l’avionneur américain Boeing de ne pas faire appel de la décision annulant les taxes antidumping sur les importations des avions de la C Series de Bombardier, la réaction du gouvernement canadien est prudente.
La ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland a déclaré que la décision de l’avionneur est « un développement positif dans les relations de longue date entre le Canada et Boeing ».
Rappel : la décision de l’USITC
Fin janvier, la Commission américaine du commerce international (USITC) avait rejeté à l’unanimité une demande de Boeing d’imposer des taxes et des droits compensatoires de 300 % sur chaque avion C Series vendu par Bombardier aux États-Unis.
Selon l’USITC, l’entreprise américaine n’était pas concurrencée sur le segment de marché du constructeur canadien, ce que Bombardier affirme depuis le début, soutenu en cela par le gouvernement canadien, entre autres.
Chrystia Freeland ministre des Affaires étrangères du Canada (Graham Hughes/Canadian Press)
« Le gouvernement du Canada est heureux d’apprendre que Boeing a choisi de ne pas interjeter appel de la décision. C’est une excellente nouvelle pour l’industrie aérospatiale canadienne […] et pour les milliers d’employés du secteur des deux côtés de la frontière. Cela met fin aux litiges dans ce dossier. »
Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères du Canada
Toujours selon Mme Freeland, Boeing revient en grâce auprès du gouvernement canadien.
RCI, PC, AFP
Plus:
Remplacement de nos CF-18: Boeing pourra soumissionner malgré ses boulets rouges contre Bombardier (Radio Canada International)
Ottawa dit non à Boeing et à ses avions de chasse (Radio Canada International)
Guerre commerciale contre Bombardier : Londres en furie menace Boeing de représailles (Radio Canada International)
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.