Parmi les voix qui s’élèvent à la veille du Sommet du G7 pour faire avancer différentes causes chères au Canada et au reste du monde, figure celle d’Oxfam, une ONG qui plaide pour une plus grande prise en compte des droits de la femme dans le monde.
Combattre les inégalités salariales
Alors que les écarts entre les salaires des hommes et des femmes à compétences et à qualifications égales persistent, Oxfam tire la sonnette d’alarme afin que des mesures supplémentaires soient prises au Canada comme ailleurs pour supprimer ce fossé.
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L’organisme, qui profite du sommet pour porter le message sur l’égalité des sexes, fustige aussi une forme d’esclavage qui réduit les femmes aux tâches domestiques non rémunérées.
Les pantins autour de la table du G7 dépeignent en ce sens Justin Trudeau au service du repas, Trump dépoussiérant avec une brosse, tandis qu’Emmanuel Macron entoure de soins maternels un bébé.
On estime que ce travail vaut 10 000 milliards dans l’économie mondiale, mais il est souvent la plupart du temps non rémunéré. » – Denise Byrnes, directrice générale d’Oxfam- Québec
Cette mise en scène d’Oxfam sur le travail des femmes représente un véritable coup d’éclat médiatique, qui annonce les couleurs de la rencontre prévue entre les dirigeants du G7 et le Conseil consultatif formé par 21 femmes pour échanger sur les questions relatives aux droits de la femme.
L’épouse de Bill Gates, coprésidente de la Fondation Bill et Melinda Gates, sera présente à cette rencontre, tout comme la directrice générale du Fonds monétaire internationale, Christine Lagarde, et la militante des droits de la femme et prix Nobel de la paix, la Pakistanaise Malala Yousafzai.
RCI avec La Presse canadienne
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