Une réplique grandeur nature du Titanic qui a sombré au large de l’île canadienne de Terre-Neuve, il y a 106 ans, devrait appareiller en 2022 et suivra le même itinéraire que le navire d’origine.
L’homme d’affaires et homme politique australien Clive Palmer a annoncé, mardi, que la construction du Titanic II, annoncée il y a six ans, vient de reprendre à la suite d’un différend financier qui avait débuté en 2015 entre la société mère Blue Star Line et Citic Limited, une société appartenant au gouvernement chinois.
En 2017, la Cour suprême de l’Australie-Occidentale a statué que Citic devait payer des centaines de millions de dollars en redevances à la société Palmer. Cette décision a permis à Palmer de poursuivre son projet favori.
Un voyage à faire rêver

Clive Palmer – Photo : CBC
Bien qu’il ait été largement rapporté que le bateau devrait faire son voyage inaugural en 2022, un porte-parole de Blue Star Line affirme qu’aucune date n’a encore été annoncée.
« Le navire suivra le voyage original, transportant des passagers de Southampton à New York, mais il fera aussi le tour du monde, inspirant et enchantant les gens tout en attirant une attention, une intrigue et un mystère inégalés dans chaque port qu’il visitera, » explique Clive Palmer.
« Des millions de personnes ont rêvé de naviguer sur elle, de la voir au port et de faire l’expérience de sa majesté unique. Le Titanic II sera le navire où ces rêves se réaliseront. »
Un navire à remonter le temps
Selon Blue Star Line, le Titanic II comprendra, comme l’original, 9 ponts et 835 cabines pouvant accueillir 2435 passagers.
On offrira aux passagers un navire dont l’intérieur et l’aménagement sont identiques à ceux du navire d’origine, avec salle de bal, bains turcs, gymnase et grand escalier central.
L’annonce a suscité de l’amusement sur les médias sociaux, avec des questions au sujet du nombre de canots de sauvetage. La compagnie dit qu’il y en aura plus qu’assez pour les plus de 2000 passagers et l’équipage.
Ce Tinatic, version 2.0, comprendra en fait des embarcations de sauvetage modernisées, de l’équipement de navigation haut de gamme et de la technologie radar moderne, de sorte qu’il faudra cette fois un iceberg particulièrement massif pour le couler.
Même si le Titanic II sera alimenté au diesel, les fumées massives et emblématiques de l’original seront toujours présentes.
RCI avec les informations de The Guardian et de BBC
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