L’économie albertaine tourne toujours au ralenti. Le taux de chômage y est élevé et les travailleurs du secteur pétrolier réclament plus d’aide d’Ottawa.
Depuis que le secteur de l’énergie carbure aux États-Unis et que le pays est moins dépendant des exportations canadiennes, la province a du mal à tirer son épingle du jeu.
La maladresse de mots du premier ministre du Québec, François Legault, pour décrire le pétrole extrait des sables bitumineux a offusqué les Albertains.
Ajoutez à cela la chute des prix du baril de pétrole et l’arrêt de la construction du pipeline Trans Mountain qui devait donner accès aux marchés asiatiques en passant par la Colombie-Britannique et vous avez la recette parfaite pour une bonne vieille chicane entre l’ouest et l’est du Canada, alors que des élections fédérales se pointent à l’horizon en 2019.
Mercredi le chef du Parti conservateur du Canada, Andrew Scheer, était de passage en Alberta pour appuyer ceux qui se sentent délaissés par Ottawa.
Maryse Jobin a demandé à Frédéric Boily, professeur de politique au Campus Saint-Jean à l’Université de l’Alberta, d’analyser le ballet auquel se livrent les politiciens provinciaux autour de la question pétrolière.
Écoutez
Frédéric Boily professeur titulaire au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta.
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