Le Boeing 737 MAX 8 qui venait tout juste d’être livré à la compagnie en novembre s’est écrasé près de Bishoftu, à 62 km au sud-est de la capitale Addis-Abeba.
L’avion a percuté le sol six minutes seulement après son décollage en direction de la capitale kényane à 8 h 44 (heure d’Addis-Abeba ou 0 h 44, heure de Montréal).
En s’écrasant, l’appareil s’est désintégré, creusant un impressionnant cratère et labourant la terre sur des dizaines de mètres carrés.
Seulement quelques pièces de carlingue éparpillées étaient reconnaissables à l’arrivée des secours
Des victimes provenant de plus de trois dizaines de pays
Les 157 victimes proviennent de 33 pays, dont la Chine, les États-Unis, l’Arabie saoudite, le Népal, Israël, l’Inde et la Somalie. Plusieurs pays ont perdu plus de cinq citoyens.
Selon le Département de la sécurité et de la sûreté des Nations unies au Kenya, au moins 19 membres du personnel de l’ONU ont péri dans l’accident.
À lui seul, le Programme alimentaire mondial des Nations unies a perdu sept employés. Deux employés du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et deux de l’Union internationale des télécommunications ont également trouvé la mort.
Le Canada est en deuil
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a envoyé ses condoléances aux familles des victimes canadiennes de la tragédie du vol ET302 effectuant la liaison entre Addis-Adeba et Nairobi au Kenya.
« Nos pensées vont aux victimes du vol ET302, y compris les Canadiens qui étaient à bord et ceux qui ont perdu un être cher », a écrit Justin Trudeau.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a déclaré pour sa part : « Le gouvernement canadien est en contact étroit avec les autorités éthiopiennes afin de recueillir le plus rapidement possible des informations supplémentaires ».
L’enquête se poursuit lundi pour déterminer pourquoi le Boeing 737 MAX 8 flambant neuf d’Ethiopian Airlines s’est écrasé. Il s’agit de la deuxième tragédie avec ce type d’avion en moins de 6 mois.
L’Éthiopie et la Chine ont décidé de clouer au sol tous leurs Boeing 737 Max 8
Des témoins de la tragédie
Selon un premier témoin, Tegegn Dechasa, « l’avion était déjà en feu lorsqu’il s’est écrasé au sol ».
Pour sa part, un agriculteur dénommé Sisay Gemechu dit avoir entendu un grand bruit « similaire au bruit d’une ambulance » alors que « l’avion semblait essayer d’atterrir dans un champ, mais il s’est écrasé avant de l’atteindre ».
Le site Flight Radar 24 a indiqué sur Twitter que ses données sur le vol ET 302 montent que l’avion avait une vitesse ascensionnelle instable après le décollage.
Quelques-unes des victimes canadiennes
Des secouristes se rassemblaient dimanche près du lieu de l’accident
RCI avec La Presse canadienne, l’Agence France-Presse, Reuters, CBC news et la contribution de Florence Ngué-No et d’Olivier Bachand de Radio-Canada
En complément :
Une mère et sa fillette parmi les 18 victimes canadiennes de l’écrasement – Radio-Canada
Après deux tragédies rapprochées, des questions sur le nouvel avion de Boeing – Radio-Canada
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