Enrique Yenny Photo: Courtoisie Borregos Toluca LFA

Du foot au Mexique au football au Canada, l’aventure d’Enrique Yenny

Quels sont les liens que l’on peut faire entre le football canadien et le football, appelé soccer ici?

Très peu en fait.

D’ailleurs, les aficionados du foot international répètent allègrement la question : « Pourquoi appelez-vous ça football quand vous jouez surtout avec les mains? »

Avec raison d’ailleurs.

Cela dit, saviez-vous qu’il existe plusieurs sports dans le monde qui s’appellent football?

En voici quelques-uns.

Football

Le Brésil joue contre la Croatie lors de la Coupe du monde de 2014. Photo : Reuters/Paulo Whitaker

D’abord, le grand classique, joué partout sur la planète, celui qui transcende les cultures, les langues et les sociétés, le foot.

Dois-je vraiment le décrire?

Deux équipes formées de 11 joueurs s’affrontent sur un terrain habituellement gazonné. L’enjeu est de placer le ballon rond avec la tête et surtout avec le pied dans le but adverse.

Football irlandais, aussi appelé football gaélique

Ici, c’est un croisement entre le rugby et le foot. On joue avec un ballon rond que les joueurs peuvent aussi prendre dans leurs mains.

Football australien

Le football australien, officiellement Australian Rules Football, également surnommé footy ou encore Australian rules, est un sport collectif qui se joue principalement au pied avec un ballon ovale. Il oppose deux équipes de 18 joueurs dans un stade ovale ou sur un terrain de cricket.

C’est vraiment déroutant, en fait.

Football américain

Très parent au football canadien et aussi très différent, il se joue avec un ballon ovale, comme au Canada, mais les règles de mouvements des joueurs, leur nombre – 11 aux États-Unis, 12 au Canada – et les dimensions des terrains diffèrent grandement.

Les différences expliquées entre le football canadien et le football américain 

Est-ce qu’un joueur d’un type de football peut facilement passer à un autre?

Disons que ce n’est pas évident… difficile même.

Au football, qu’il soit américain ou canadien, les rôles sont extrêmement spécialisés. Un receveur de passes pourra à l’occasion offrir un bloc à un coéquipier aussi receveur, mais en aucun temps le fera-t-il sur la ligne d’engagement, où là ce sont des mastodontes qui s’affrontent.

En fait, la position la plus conviviale pour un joueur de foot qui passe au football canadien est celle de botteur.

Dans la Ligne canadienne (LCF), des joueurs venus d’ailleurs font leur marque à cette position.

Lirim Hajrullahu, des Tiger Cats de Hamilton, est né au Kosovo. Boris Bede, des Alouettes de Montréal, est Français. Quant à Josh Bartel, des Roughriders de la Saskatchewan, il est Australien.

Et maintenant, un Mexicain tente de faire sa place dans la LCF

Comme la menace de grève des joueurs est écartée, les neuf équipes canadiennes amorcent leurs camps d’entraînement en vue de la saison qui démarre le jeudi 13 juin. Aux États-Unis, ce sera le 5 septembre.

Donc, rien qu’à Montréal, quoique le portrait est à peu près le même partout au pays, ils sont une cinquantaine à tenter de se tailler une place au sein de la formation partante.

Avec les joueurs établis qui amorceront le « vrai » camp d’entraînement soit dimanche, soit lundi, il n’y aura que quelques postes à pourvoir.

Cela dit, parmi ces recrues, on retrouve Enrique Yenny (no 00), un Mexicain de 25 ans. Il est botteur. Et comme toutes les autres recrues, il tente de se tailler un poste au sein d’une équipe de la LCF.

 Et s’il réussit à le faire, il deviendrait le tout premier joueur mexicain de l’histoire de la ligue.

La LCF semble vouloir faciliter la venue de joueurs internationaux. Le texte de Félix Saint-Aubin du service des sports de Radio-Canada fait état de cette « vision 2.0 » du commissaire de la ligue vers l’ouverture sur le monde.

PC, R.C., RCI, LCF, YouTube

Plus :

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