Les Raptors de Toronto ont écrit une nouvelle page de l’histoire sportive canadienne jeudi. Ils sont devenus la première équipe du pays à remporter un match de finale de la NBA après avoir battu de manière convaincante les champions en titre, les Warriors de Golden State ,118-109. La sensation camerounaise Pascal Siakam a été l’homme du match.
Les Raptors ne sont pas encore champions. Mais jeudi soir, à Toronto, c’était l’euphorie après la victoire des locaux face aux Warriors. Les places publiques, les grandes artères, les bars et les hôtels du centre-ville étaient inondés de personnes collées à des écrans géants.
Les Raptors sont pour cette série finale de la NBA, « Équipe Canada». Car au-delà de la Ville Reine, c’est tout un pays qui est derrière la seule équipe canadienne de la plus grande ligue professionnelle de basketball du monde, la National Basketball Association (NBA).
Face à la très talentueuse équipe de Golden State, double championne en titre et donnée favorite par la majorité des experts, les Raptors n’ont pas été intimidés.
Pascal Siakam, des Raptors, était le meilleur joueur du 1er match de la finale contre les Warriors de Golden. Crédit : Gregory Shamus/Pool Photo via USA TODAY Sports
Une performance remarquable de Siakam
La vedette du jour n’était pas Kawhi Leonard, le meilleur joueur de l’équipe acquis la saison dernière. Non. La vedette du jour était Pascal Siakam, 25 ans, premier Camerounais à prendre part à une finale de la NBA. Il a dominé la rencontre avec 32 points 8 rebonds, 5 passes décisives, 1 vol et 2 blocs.
C’est le premier joueur à marquer 30 points ou plus sur au moins 80 % de ses tirs en finale de la NBA depuis Shaquille O’Neal en 2004. C’est seulement la septième fois dans l’histoire de la ligue que cela se produit.
Et les autres joueurs qui ont réussi l’exploit, à savoir Shaquille O’Neal, James Worthy, Kareem Abdul-Jabbar, Adrian Dantley, Toni Kukoc et un certain Michael Jordan, font partie des joueurs les plus prolifiques de l’histoire de la NBA.
Pour Siakam, sa performance est la preuve que le travail acharné est payant. « Tous les soirs, je travaille d’arrache-pied pour atteindre ce niveau et savoir que j’ai tant à apprendre et que j’ai beaucoup de possibilités d’amélioration et de croissance », a déclaré le Camerounais.
Les Raptors étaient plus combatifs que leurs adversaires, Crédit : Kyle Terada-USA TODAY Sports – 12800350
Toronto a maîtrisé le rythme
Toronto a mené presque tout le match, se construisant même une avance de 12 points, à un moment donné. Le moment le plus fou étant un lancer de trois points de Danny Green qui a plongé la foule dans une frénésie, alors qu’il restait un peu plus de 7 minutes à jouer.
En face de Siakam et des Raptors, le terrifiant duo de Golden State, Stephen Curry et Klay Thompson, n’a pas retrouvé son rythme habituel lors du match d’ouverture de la série.
Les Warriors, qui tentent de devenir la première équipe de la NBA à remporter trois titres consécutifs depuis les Lakers de Los Angeles en 2002, ont obtenu moins de huit points, mais les Raptors ont tenu bon et ont renforcé leur avance dans les dernières minutes.
La foi des Torontois en leur équipe est totale. Crédit : John E. Sokolowski-USA TODAY Sports – 12799364
« Leur défense était excellente et ce n’était pas notre meilleure soirée. Nous avons été dépassés, c’est aussi si simple que cela », a déclaré l’entraîneur-chef des Warriors, Steve Kerr.
Toronto a eu le dessus sur Golden State cette saison, les trois fois qu’ils se sont rencontrés, saison et série finale incluses. Dans cette série finale au meilleur de 7 matchs, les deux équipes s’affrontent à nouveau dimanche à Toronto.
(Avec Reuters, Toronto Star, Espn)
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