La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) presse le Canada à redoubler d’efforts pour la protection de ses océans. Même si le groupe environnementaliste admet que des avancées ont été accomplies ses dernières années, un rapport dévoile les défis qu’il reste à surmonter.
À ce titre, la SNAP demande à Ottawa de protéger 30 % de son territoire océanique d’ici 2030 et 50 % d’ici 2050. « Ces objectifs, démontrés par les dernières découvertes scientifiques, représentent des cibles essentielles à long terme pour assurer la résilience de la planète », peut-on lire sur le site Internet de l’organisation.
Les océans font partie de la réalité canadienne dont la devise est « d’un océan à l’autre ». Le pays compte d’ailleurs plus de 5.8 millions de kilomètres carrés de surface océanique et plus de 200 000 km de côtes. Selon les informations colligées par la SNAP, à peine 8,27 % de sa superficie bénéficie de mesures de conservation concrètes et à long terme.
« Le Canada s’est engagé à établir des réseaux d’aires marines protégées couvrant au moins 10 % de ses océans d’ici 2020. Il s’agit là d’une avancée importante vers l’objectif à long terme de la SNAP de protéger au moins la moitié de nos écosystèmes océaniques. »
Protection de 10 % du Saint-Laurent d’ici 2020 : le temps presse selon les écologistes https://t.co/qqIuzxon9a
— SNAP Québec (@snapqc) 30 mai 2019
Les changements climatiques mettent en danger la biodiversité marine. Selon la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), environ un million d’espèces animales et végétales sont déjà menacées d’extinction, et beaucoup pourraient disparaître dans les prochaines décennies en raison des activités humaines.
Le rapport (consultable ici) stipule que l’exploration et l’exploitation pétrolières et gazières présentent de sérieux risques pour les espèces marines. La protection des zones océaniques doit donc inclure l’interdiction des projets pétroliers et gaziers, l’absence de déversement de déchets.
« Les déversements d’hydrocarbures constituent la plus grande menace, car ils provoquent une dévastation généralisée et à long terme tant pour les espèces que pour les écosystèmes. »
Lire aussi :
Le Canada veut sauver ses épaulards de l’extinction
Les moineaux domestiques, bientôt une espèce en voie de disparition ?
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.