Comme en font état les articles ajoutés à ce texte, les relations du Canada avec la Chine sont au mieux très tièdes. De dire qu’elles sont chaotiques depuis ces derniers temps n’a rien de l’euphémisme.
Depuis l’arrestation d’une dirigeante de Huawei au Canada à la demande des États-Unis, l’escalade des réactions de Pékin dans des domaines ciblés (porc, canola, etc.) a déferlé.
Aujourd’hui, avec en toile de fond des relations diplomatiques vraiment fragiles, le Canada fera naviguer un de ses navires de guerre, la frégate NCSM Regina, dans le détroit de Taïwan, une première depuis le coup de froid diplomatique entre les deux pays.
La route maritime la plus courte
Selon le ministère de la Défense du Canada, on ne doit pas voir dans ce passage dans le détroit qui sépare la Chine continentale de l’île de Taïwan de message politique ou d’acte militaire, mais d’une simple décision de navigation, celle de prendre « la plus courte route maritime possible ».
Rappelons que depuis toujours, Pékin affirme sur la scène internationale que le détroit de Taïwan, anciennement appelé détroit de Formose, fait partie de ses eaux territoriales, ce que contestent notamment les États-Unis.
D’ailleurs, les Forces américaines encouragent fortement leurs alliés à naviguer dans le détroit en appui à leur position de contestation de ces eaux.
La frégate Regina, qui revenait du Vietnam, et le navire ravitailleur Astérix font route vers le déploiement canadien au sien de l’Opération Néon, des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies contre la Corée du Nord.
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