Le bureau de la ministre fédérale de la Santé affirme surveiller de près la situation et être déjà intervenu pour faciliter l’accès à certains médicaments contre le cancer. Des oncologues du pays se plaignent de plus en trouver en quantité adéquate pour traiter leurs patients.
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CBC News rapportait au cours du week-end que des hôpitaux de l’Ontario, du Québec, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick s’efforçaient de trouver des solutions de remplacement et de faire durer aussi longtemps que possible leurs maigres stocks.
Au centre des problèmes de pénurie, il y a trois médicaments génériques administrés par voie intraveineuse : l’étoposide, la vinorelbine et la leucovorine.
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La vinorelbine traite le cancer du poumon et le cancer du sein métastatique. Elle a été approuvée pour usage médical aux États-Unis en 1994. Elle figure sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé, soit les médicaments les plus efficaces et les plus sûrs dont un système de santé a absolument besoin.
La leucovorine, pour sa part, est souvent utilisée en association avec des médicaments de chimiothérapie pour diminuer leurs effets toxiques.
L’étoposide traite le cancer du poumon et le cancer des testicules. Ce médicament peut également accompagner les procédures de greffes de moelle osseuse.
Le gouvernement canadien est déjà intervenu
La ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / TIJANA MARTIN
Alexander Cohen, porte-parole de la ministre Ginette Petitpas Taylor, explique que la pénurie de ce médicament devrait se résorber d’ici à la fin septembre. En outre, il indique que le gouvernement a déjà facilité l’importation de l’étranger d’un stock d’étoposide.
Dans le cas de la vinorelbine, il soutient que la société Generic Medical Partners met en place un plan de distribution visant à combler, d’ici octobre, 75 % de la demande pour les commandes déjà transmises. Et elle augmentera également sa production.
Enfin, en ce qui concerne la leucovorine, M. Cohen affirme que le gouvernement fédéral travaille avec les entreprises sur les options permettant d’en importer le plus rapidement possible.
Le son de cloche différent des médecins traitants
Les médecins spécialistes du cancer au Canada réclament une solution permanente à la pénurie.
Ces oncologues affirment que les pénuries de ces trois médicaments anticancéreux jugés essentiels sont de plus en plus fréquentes au Canada, et ils disent s’inquiéter du jour où ils pourraient être à court d’options de traitement pour leurs patients.
Un médicament est administré à un patient par voie intraveineuse. PHOTO : RADIO-CANADA
RCI avec CBC News, La Presse canadienne et la contribution de Radio-Canada
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