En brouille avec les quatre grandes superpuissances, où s’en va le Canada?

Le Canada entretient des relations particulièrement tendues en ce moment avec les quatre grandes puissances mondiales : les États-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde.

Nous en parlons avec Jocelyn Coulon qui vient de publier le livre Un selfie avec Justin Trudeau dans lequel il affirme qu’il existe « un aveuglement idéologique de la part des dirigeants canadiens qui font de l’imposition des principes libéraux au reste du monde une véritable croisade.

Jocelyn Coulon, politologue, journaliste et politicien québécois, est chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal.

Écoutez ou regardez Tam-Tam Canada du vendredi 6 décembre 2019 – 43:43

Écoutez

Découvrez nos archives sur le même sujet

Priorité pour le nouveau ministre canadien des Affaires étrangères
François-Philippe Champagne semble s’être préparé depuis longtemps à ses nouvelles fonctions ministérielles. Il a passé de nombreuses années de sa vie à l’étranger. Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, il y a quelque temps, il concluait : « Je suis celui qui a vu le Canada à l’étranger. Je suis en mesure aujourd’hui de comprendre comment on est vus. »

La Chine n’est pas un adversaire du Canada, avance notre ministre de la Défense
Le ministre de la Défense Harjit Sajjan affirme qu’il ne voit pas la Chine comme un adversaire, malgré les tensions autour de la détention de deux ressortissants canadiens en sol chinois. Le ministre rappelle que les deux pays coopèrent « sur certains aspects commerciaux » et qu’il est maintenant temps, à ses yeux, de chercher des solutions ensemble.

Le Canada vote contre Israël à l’ONU, en rupture avec Trump sur la Palestine
En rupture avec la toute récente position des États-Unis au sujet des Palestiniens, le Canada vient de voter contre les prétentions d’Israël à l’ONU. Il a appuyé une résolution des Nations unies en faveur du droit des Palestiniens à l’autodétermination. Il s’agit d’une volte-face historique.

Chrystia Freeland : La grosse pointure canadienne aux Affaires étrangères qui dérange la Russie
Comme l’explique le spécialiste de l’Ukraine, Dominique Arel, titulaire de la Chaire d’études ukrainiennes à l’Université d’Ottawa, Mme Freeland connaît très bien l’économie politique et en particulier le secteur de l’énergie parce qu’elle a été correspondante, entre autres, pour le Financial Times en Russie.

Remaniement ministériel à Ottawa : les Affaires étrangères changent de titulaire
Stéphane Dion quitte la vie politique et cède son fauteuil à Chrystia Freeland, jusque-là ministre du Commerce international.
Mme Freeland, une ex-journaliste économique, s’est fait remarquer notamment en parvenant à faire signer, in extremis, l’automne dernier, le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne.

Virage plus batailleur des affaires étrangères sous John Baird
Lorsqu’on se mettra à décrire dans les livres l’histoire, l’empreinte laissée sur le reste de la planète par ce ministre plein de fougue, il faudra mentionner en caractère gras une série de gestes qui ont érodé l’image conciliatrice internationale du Canada pour lui substituer un ton plus batailleur et polarisateur.

Le meilleur de la semaine en images

Catégories : International, Politique, Société
Mots-clés : , , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.