Journée de commémoration des victimes de l’Holocauste

Montréal commémore l’Holocauste : un devoir de mémoire

Le 17 janvier est la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste marqué par le 75e anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Pour rendre hommage à la mémoire des disparus, le Musée de l’Holocauste de Montréal organise plusieurs moments forts en ouvrant ses portes gratuitement au public.

Les survivants Angela Orosz et Michel Siritsky viendront témoigner en anglais et en français. Entre 1941 et 1945, environ 60 % des juifs d’Europe (6 millions de personnes) ont péri lors du génocide, dont le terme Shoah signifie « catastrophe » en hébreu moderne.

« L’Holocauste a été l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité. Aujourd’hui, nous honorons la mémoire de plus de six millions de Juifs qui ont été assassinés sans raison durant l’Holocauste et des innombrables autres victimes des atrocités perpétrées par le régime nazi », a déclaré le premier ministre Justin Trudeau.

Le Musée de l’Holocauste organise également un atelier d’illustration pour les jeunes en compagnie du survivant Fishel Goldig et d’Éléonore Goldberg, créatrice de l’œuvre d’animation Mon Yiddish Papi.

Dans ce film produit par l’ONF, une jeune femme décide de ne pas répondre à un appel téléphonique de son grand-père quelque temps avant sa mort. Après sa disparition, sa petite-fille est alors submergée par la culpabilité et les regrets. Elle se souvient de cette promesse faite jadis : celle de dessiner les aventures de son grand-père, résistant durant la guerre.

Qui est Fishel Goldig, survivant de l’Holocauste?

Fishel Goldig est né en 1933 à Mielnica en Pologne (aujourd’hui en Ukraine). En 1942, Fishel et sa famille sont forcés dans le ghetto de Borszczow. La majorité de sa famille a échappé au ghetto et a vécu dans la forêt pendant plusieurs mois. Un fermier ukrainien a caché Fishel et plusieurs membres de sa famille. Ils ont vécu dans un trou creusé sous la maison pendant 22 mois.

Après la libération, la famille de Fishel a passé deux ans dans un camp de personnes déplacées à Pocking avant d’immigrer au Canada. Ils se sont installés à Montréal, où Fishel s’est rendu à la yeshiva et a étudié la littérature, l’art et la musique. Il a poursuivi une carrière dans le commerce. Aujourd’hui, Fishel est un bénévole dévoué au Musée de l’Holocauste de Montréal.

(Source : Musée de l’Holocauste de Montréal)

Auschwitz, symbole de l'Holocauste. 75 plus tard, avons-nous tiré des leçons de cette tragédie? Entrevue avec Léon Celemencki, survivant de l'Holocauste, et Audrey Licop, directrice générale adjointe du Musée de l'Holocauste de Montréal

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Catégories : Société
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