L’Organisation des Nations unies (ONU) a annoncé en décembre la décennie internationale des langues autochtones, et ce à partir de 2022. Pour marquer l’occasion, l’organisme Wapikoni et la Commission canadienne pour l’UNESCO proposeront dès le 11 février un symposium international sur la préservation des langues autochtones.
En partenariat avec le Musée canadien de l’histoire où ce déroulera la manifestation, le congrès d’une journée rassemblera à Gatineau plusieurs représentants des communautés autochtones, dont Perry Bellegarde, le chef national de l’Assemblée des Premières Nations et Tarcila Rivera Zea, membre de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones.
Ce rendez-vous, ouvert gratuitement au public, proposera une série de panels et de conférences dont l’objectif est de réfléchir sur la promotion, la sauvegarde et la revitalisation des langues autochtones. À ce titre, l’événement présentera des initiatives culturelles, mais aussi politiques.
Participez au Symposium international sur les langues autochtones le 11 février prochain au @MusCanHistoire en collaboration avec @CCUNESCO! Panels sur la préservation des langues autochtones et performances musicales @MusiqueNomade
Billets ➡️ https://t.co/5E3XDWg06c pic.twitter.com/hMwMKkoHbH— Wapikoni mobile (@Wapikoni) January 9, 2020
Au programme, des artistes autochtones du Québec, du Canada et du Chili viendront discuter des défis liés à la création en langues autochtones et du soutien aux talents émergents. Il sera également question des différents moyens pour faire rayonner les langues autochtones.
Notons que les recommandations qui découleront du Symposium international sur les langues autochtones seront publiées dans « Les actes du Symposium » afin d’amorcer, selon les organisateurs, les actions à entreprendre pour la décennie 2022-2032.
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