La contagion du COVID-19 a créé à nouveau des turbulences sévères sur les marchés financiers, lundi, les investisseurs digérant mal l’impact économique qui se dessine en raison des mises en quarantaine généralisées et des fermetures d’entreprises. Toronto. (Simon Dawson/Reuters))

COVID-19 : l’indice canadien TSX et le Dow Jones perdent encore plus de 10 %

La contagion du COVID-19 a créé à nouveau des turbulences sévères sur les marchés financiers, lundi, les investisseurs digérant mal l’impact économique qui se dessine en raison des mises en quarantaine généralisées et des fermetures d’entreprises.

Les investisseurs s’inquiètent de l’effet domino que tous ces arrêts économiques connexes auront sur les bénéfices des entreprises et, par extension, sur le cours de leurs actions.

Les marchés boursiers de Toronto et de New York ont donc de nouveau plongé lundi tout comme ceux d’Asie et d’Europe malgré la réduction de 1% du taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine durant le week-end pour tenter de maintenir l’économie en élan.

Vendredi, la Banque du Canada avait réduit son taux directeur d’un demi-point de pourcentage, à 0,75 %, dans le cadre d’un plan coordonné par le gouvernement fédéral pour aider l’économie.

Courbe descendante du TSX à Toronto, lundi. (CBC)

Un déclin en direct pour l’empire boursier nord-américain

L’indice composite TSX de Toronto ayant tellement perdu dans les premières secondes de la séance que des « coupe-circuits » automatiques conçus pour interrompre les transactions en période de fortes ventes ont déclenché.

Le même scénario s’est produit à New York. Ces arrêts signifient que les deux bourses ont été fermées pendant 15 minutes dans l’espoir que les investisseurs retrouvent leur calme.

Ce ne fut pas le cas. Lorsque la négociation a repris, la vente d’action s’est poursuivie. Le TSX a clôturé en baisse de 1 355 points, soit près de 10 % de sa valeur.

Chute du Dow Jones

L’indice Dow Jones s’est encore plus mal comporté, perdant 2 997 points, soit plus de 12 %.

Le Dow est en fait tombé en dessous de ce qu’il était lorsque le Donald Trump s’est vanté sur Twitter de la bonne performance de l’indice boursier peu après son accession à la Maison Blanche.

Moins d’un mois après y avoir délogé Barrack Obama, Donald Trump écrivait le 16 mars 2017 : «La bourse atteint un nouveau sommet, avec la plus longue série de victoires depuis des décennies. Un grand niveau de confiance et d’optimisme – même avant le déploiement du plan fiscal ! »

Depuis, Trump a publié presque 130 tweets pour souligner la hausse du prix des actions qu’il décrit fois après fois comme étant le baromètre du succès des politiques économiques de son administration.

En janvier, dans l’état du Wisconsin, devant des partisans, il affirmait. «Par curiosité, comment se portent vos 401K ? Êtes-vous à 70, 80, 90, 97 % ? Quel est le vôtre ? Cent pour cent ? Pas mal. Je sais pour qui il vote. Nous avons établi 141 records à la bourse, les plus hauts niveaux jamais enregistrés dans l’histoire, 141 records. Cela signifie qu’en moins de trois ans, pendant 141 jours, nous avons établi un record. Pensez-y. Nous avons établi 141 records. Qui diable peut faire cela ? Et si nos adversaires avaient gagné l’élection, au lieu de monter – vous savez, nous sommes très proches des 30 000 sur le Dow, personne ne pensait que c’était possible, y compris les faussaires là-bas – au lieu de monter, massivement, vous auriez baissé de 50, 60, 70, à un niveau, vous seriez probablement extrêmement déprimé en ce moment. »

COVID-19 : les employés de WestJet s’attendent à des licenciements massifs

Les agents de bord de WestJet se préparent à des licenciements de plus de 50 % en raison des annulations par les passagers et des restrictions de voyages annoncées par le gouvernement canadien vendredi et samedi. Un avion de WestJet prenant son envol (Photo: iStock)-

RCI avec les informations de La Presse canadienne et de CBC News et la contribution de Radio-Canada

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Catégories : Économie
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