Alors que le Canada célèbre son 150e anniversaire, l’aéroport international Pearson de Toronto, le plus grand au Canada, prévoit connaître son été le plus achalandé de l’histoire, en accueillant près de 10 millions de passagers. Avions au sol à l’aéroport Pearson de Toronto Photo Credit: PC / PC

Alors que le Canada célèbre son 150e anniversaire, l’aéroport international Pearson de Toronto, le plus grand au Canada, prévoit connaître son été le plus achalandé de l’histoire, en accueillant près de 10 millions de passagers. Avions au sol à l’aéroport Pearson de Toronto Photo Credit: PC / PC

L’Office des transports accorde des dérogations aux compagnies aériennes

L’Office des transports du Canada (OTC) a annoncé lundi de nouvelles mesures pour faire face aux effets impacts de la pandémie de COVID-19 sur l’industrie du transport aérien.

« [Nous] reconnaissons que c’est une période très difficile pour les compagnies aériennes et les passagers aériens, a déclaré par voie de communiqué Scott Streiner, président et premier dirigeant de l’Office des transports du Canada. »

« Les mesures temporaires [effectives jusqu’au 30 avril] établissent un équilibre entre, d’une part, la flexibilité nécessaire aux transporteurs pour ajuster leurs horaires face à une chute rapide du nombre de passagers, et, d’autre part, notre mandat de protection du consommateur aérien », a ajouté M. Streiner.

À ce titre, l’OTC dit avoir identifié un certain nombre de situations qui sont considérées comme indépendantes de la volonté de la compagnie aérienne.

« Il s’agit notamment des interruptions de vol vers des lieux couverts par un avis du gouvernement contre les voyages ou les déplacements jugés non essentiels en raison de COVID-19 », a indiqué l’organisme fédéral.

Ainsi, les transporteurs ne seraient pas tenus de fournir des normes de traitement ou d’indemnisation pour les inconvénients, stipule l’OTC tout en précisant qu’« ils devraient s’assurer que le passager puisse terminer son itinéraire ».

L’agence fédérale affirme du même coup donner plus de « flexibilités » aux compagnies aériennes au vu des circonstances « extraordinaires » concernant l’épidémie du coronavirus. Depuis l’apparition du virus en chine, le trafic aérien ne cesse de s’effondrer. L’industrie redoute des pertes colossales estimées à des centaines de milliards de dollars.

« Jusqu’au 30 avril, le moment auquel les passagers auront droit à une compensation pour les désagréments liés aux annulations ou retards de vol sera ajusté, afin de donner aux transporteurs aériens plus de flexibilité pour modifier les horaires et combiner les vols », peut-on lire dans le communiqué.

L’OTC exempte également les transporteurs de proposer des arrangements de voyage alternatifs qui incluent des vols avec d’autres compagnies aériennes « avec lesquelles ils n’ont aucun accord commercial ».

L’agence précise qu’elle décidera après le 30 avril si ces mesures temporaires doivent être prolongées pour une période supplémentaire.

Les voyages en avion ne sont pas tellement populaires depuis l'éclosion de l'épidémie de coronavirus. Les appareils sont vides, mais comme vous allez le voir ils ne sont pas cloués au sol pour autant. Reportage de Mathieu Prost
Catégories : Économie, Santé
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