COVID-19 : le ministre canadien des Affaires étrangères n’est pas infecté

Le ministre des Affaires étrangères François-Philippe Champagne, en isolement volontaire en raison de symptômes grippaux, n’a pas contracté le coronavirus. Il en a fait l’annonce vendredi matin sur Twitter. Il a remercié le personnel médical qui s’est occupé de lui.

Le chef de la diplomatie canadienne avait révélé jeudi qu’il avait subi un test de dépistage pour la COVID-19 et qu’il demeurerait à sa résidence en attendant le diagnostic.Il s’était donc placé en isolement volontaire après avoir ressenti des symptômes grippaux.

Il a effectué son dernier déplacement international il y a deux semaines.  Le ministre de 49 ans est rentré d’un voyage en Pologne, en Lettonie et en Ukraine le 6 mars dernier.

Le quotidien québécois Le Nouvelliste rapportait vendredi matin, avant l’annonce des résultats du test, que les membres de son personnel politique de bureau de compté au Québec n’était pas en danger puisque François-Philippe Champagne n’avait pas été en contact physique avec eux depuis son retour de voyage.

Rappelons que le premier ministre canadien Justin Trudeau travaille dans l’isolement depuis jeudi de la semaine dernière.

La décision a été prise après que sa femme, Sophie Grégoire Trudeau, rentrée mercredi de cette semaine là d’un voyage au Royaume-Uni, a eu des symptômes s’apparentant à la grippe. 

Les résultats d’un test pour la COVID-19 se sont révélés positifs dans les 24 heures qui ont suivi.

Le bureau du premier ministre déclare qu’il est pour le moment en bonne santé et qu’il n’a pas eu de symptômes depuis qu’il a commencé à s’isoler.

Suivi médical et poursuite de la mission du ministre des Affaires étrangères

 D’écrire le ministre Champagne dans un tweet, hier, lors de l’annonce de son isolement : « Nous devons nous rappeler de pratiquer la distanciation sociale et  prendre toutes les précautions nécessaires pour nous protéger mutuellement face à ce virus. » Il précisait qu’il continuait à travailler depuis son domicile pour coordonner la réponse internationale du Canada à la pandémie.  

« C’est l’opération de rapatriement la plus importante de l’histoire du pays », a dit le diplomate en chef du Canada.

Une opération de secours sans précédent

Affaires mondiales Canada a en effet reçu près de 14 000 courriels et 10 000 appels à l’aide de Canadiens qui se trouvent à l’étranger et qui ont des difficultés à rentrer au pays alors que les compagnies aériennes dans le monde suspendent à divers degrés leurs opérations.

Le transporteur canadien WestJet par exemple suspend temporairement tous ses vols entre le Canada et les États-Unis, le Mexique, les Caraïbes et d’autres destinations internationales à compter du dimanche 22 mars à 23 h 59, heure des Rocheuses.

Cette décision opérationnelle laissera des milliers de personnes se démener pour rentrer chez elles par d’autres moyens. Les annulations de vols seront en vigueur pendant au moins 30 jours.

Air Canada déclarait mercredi pour sa part qu’elle « suspendra progressivement » la majorité de ses vols internationaux d’ici à la fin mars.

Elle ne desservira qu’un « petit nombre de destinations internationales et transfrontalières » à partir de seulement quatre villes canadiennes, Vancouver, Calgary, Toronto, Montréal, et six aéroports internationaux – Londres, Paris, Francfort, Delhi, Tokyo et Hong Kong – pour aider les citoyens à rentrer au Canada.

RCI avec les informations de CBC News, le Nouvelliste et la contribution de Radio-Canada.

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