La mesure de distanciation sociale, comme barrière contre la COVID-19, vaut aussi pour les animaux de compagnie qui sont susceptibles de conserver le virus dans leur fourrure.
Chiens et chats très concernés
Selon les experts, la fourrure de ces animaux peut être un réservoir imprévisible pour le coronavirus.
Il suffit d’une promenade à l’extérieur du domicile et d’un contact physique avec une personne porteuse pour que votre animal ramène le virus à la maison.
Une fois à la maison, la fourrure de ces deux animaux peut-elle être une source de transmission aux humains?
Cela reste à documenter, mais en l’absence de données probantes, les scientifiques invitent les humains à faire preuve de prudence.
Scott Weese, professeur à l’université Guelph, en Ontario, attire l’attention sur l’importance pour les propriétaires de ces animaux d’éviter que des étrangers se rapprochent et les caressent. L’enseignant suggère d’éviter autant que possible les interactions avec les animaux, même lorsqu’il s’agit de voisins ou de leurs enfants.
Au Canada, les animaux de compagnie ne sont pas automatiquement testés et soignés dans le cadre de la COVID-19.
Comme dans le cas des services aux humains dans les hôpitaux, les services dans les cliniques vétérinaires ont été restreints et les règles d’accompagnement revues. C’est ainsi qu’un propriétaire qui accompagne son animal en clinique pourrait se voir refuser l’entrée par le médecin vétérinaire, en fonction de la condition de son animal.
Bien que l’origine réelle du coronavirus reste difficile à déterminer, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient qu’il serait proche d’un virus présent chez la chauve-souris et qu’un autre mammifère aurait servi d’intermédiaire entre cette source et l’humain, avant le début de la propagation d’homme à homme. L’OMS ne dit pas si le mammifère en question était un animal sauvage, un animal de compagnie ou un animal sauvage qui a été domestiqué.
Même si la transmission du virus de l’animal infecté à l’humain reste à prouver, l’OMS a récemment recommandé d’appliquer à l’endroit des animaux de compagnie les mêmes mesures de distanciation sociale qu’aux autres membres de la famille. Ainsi, lorsqu’un propriétaire est atteint de la COVID-19, il doit éviter de transmettre le virus à l’animal, en évitant tout contact avec lui pendant la maladie.
Il doit confier les soins à un tiers non atteint et éviter que l’animal soit en contact avec des étrangers qui pourraient être porteurs du virus. Par ailleurs, l’OMS recommande que lorsqu’on va dans un marché d’animaux vivants, il faut éviter tout contact direct avec eux, avec les objets et les surfaces qu’ils ont touchés, car selon des études préliminaires, le virus peut survivre quelques heures, voire plusieurs jours sur ces surfaces.
Pour le moment, le gouvernement du Canada n’a émis aucune exigence particulière pour l’importation des animaux de compagnie en raison de l’éclosion de la pandémie de la COVID-19. Néanmoins, il recommande de reporter l’importation compte tenu des circonstances qui ont entraîné la fermeture des frontières pour tous les voyages non essentiels.
Avec des informations de la Presse canadienne, du gouvernement du Canada et de l'Organisation mondiale de la Santé.
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