La semaine dernière, l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Québec lançait une initiative pour attirer des Québécois dans les champs. Un projet mis sur pied pour combler le manque de travailleurs agricoles saisonniers en provenance du Mexique et du Guatemala à cause de la pandémie de la COVID-19. Un programme réalisé grâce à une aide financière de 45 millions du gouvernement de François Legault.
Une offensive qui a connu un certain succès puisque 2300 personnes ont soumis leur candidature pour aider les producteurs agricoles. Un chiffre encourageant selon Marcel Groleau, président de l’UPA, mais il faut s’assurer que ces personnes puissent répondre aux besoins des agriculteurs.
“Ce ne sont probablement pas toutes des personnes prêtes à commencer (à travailler) demain matin jusqu’au mois d’octobre […] mais nous n’avons pas besoin seulement de cela non plus. Un travailleur qui s’engage fermement pour un mois, c’est intéressant.” – Marcel Groleau de l’UPA
Québec espère que 8500 personnes pourront prêter main-forte dans les champs. Les candidats sélectionnés recevront une prime de 100 $ par semaine pour cueillir des fraises par exemple. Pas moins de 72 000 visites ont été enregistrées sur le site web de l’UPA depuis vendredi dernier. M. Groleau exhorte les producteurs à bien établir leurs besoins.
“ Il y avait une certaine hésitation des entreprises à nous envoyer leurs demandes […] si une entreprise a besoin de 50 travailleurs pour ramasser des fraises en juin, on veut le savoir. On va être en mesure de sélectionner des candidats qui sont capables de faire ce type de travail.” – le directeur de l’Union des producteurs agricoles
Les personnes qui se porteront volontaires auront un salaire oscillant entre 15,60 $ et 17,10 $ l’heure, selon le nombre d’heures travaillées. Le programme d’aide aux travailleurs agricoles est valide du 15 avril au 1er octobre 2020.
Avec des informations de La Presse canadienne
En complément
Aide aux agriculteurs : 50 millions $ pour les travailleurs venus de l’étranger
Sans les travailleurs agricoles étrangers, la pénurie d’aliments est plausible
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.