Normalement, les contribuables canadiens auraient eu jusqu’au 30 avril pour soumettre leur déclaration de revenus pour l’année 2019, mais en raison de la pandémie la date limite a été reportée au 1er juin. Malgré ce report, des millions de personnes ne se sont pas encore mises à la tâche.
C’est tout aussi vrai au Québec, où les citoyens doivent remplir deux déclarations : une au fédéral auprès de l’Agence de revenu du Canada (ARC) et l’autre au provincial à Revenu Québec (RQ). Martin Croteau, porte-parole de RQ, souligne que l’agence a traité deux millions de déclarations de moins qu’à pareille date l’an dernier.
« Ces données témoignent de l’impact significatif de la pandémie sur la période de production des déclarations de revenus. » Cela démontre aussi « la pertinence et l’utilité des mesures d’assouplissements annoncées par Revenu Québec » et par l’ARC.
Même constat à la grandeur du pays, alors qu’un peu plus de 17 millions de déclarations ont été acheminées à l’ARC en date du 4 mai sur 30 millions de déclarations de revenus produites annuellement. Mais il ne faudrait pas croire que les fonctionnaires n’ont rien à faire. À Revenu Québec, ils ont reçu la directive de traiter un peu plus rapidement les déclarations des contribuables qui attendent un remboursement d’impôt. On comprend l’importance d’une telle mesure puisque des milliers de Québécois ont cessé de travailler pendant la période de confinement.
Plus de transmission électronique et plus de temps pour payer les sommes dues
Les personnes qui doivent de l’argent à l’État ont plus de temps pour s’acquitter de l’impôt qui est dû, car les contribuables ont jusqu’au 1er septembre pour le faire. La popularité de la déclaration fiscale par Internet ne cesse d’augmenter. Elle s’avère aussi un outil très pratique au moment où les gens sont confinés à la maison.
Au Québec, en date du 7 mai 2020, 88 % des déclarations avaient été transmises par voie électronique. À l’Agence du revenu du Canada, c’est 92 % des déclarations de revenus pour l’année d’imposition 2019 qui avaient été acheminées de cette façon en date du 4 mai. Sur quelque 17 millions de déclarations de revenus traitées par l’ARC, plus de 11,3 millions de contribuables canadiens avaient droit à un remboursement dont le montant moyen était d’environ 1800 $.
Avec les informations de La Presse canadienne
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