La pandémie de la COVId-19 oblige à la révision des plans de réouverture des écoles en Ontario. Crédit : Istock

COVID-19 Ontario : hausse de nouveaux cas et écoles fermées jusqu’en septembre

Les écoliers ne retourneront pas en classe en raison de la fermeture qui se prolonge à nouveau à cause de la pandémie de la COVID-19.

Cette situation ne donne que peu d’espoir pour la mobilisation des écoliers, avec une hausse importante du nombre de nouveaux cas qui a atteint son niveau le plus élevé en 11 jours, alors que partout au Canada, on assiste à une baisse de la transmission. Ainsi, 23 384 cas ont été répertoriés dans la province depuis le début de la crise, dont 427 nouveaux cas le 19 mai, soit une hausse de 1,9 %.

La sécurité de nos enfants est ma priorité absolue. Nous ne pouvons pas ouvrir d’écoles pour le moment. Je ne peux pas risquer cela, a déclaré le premier ministre de l’Ontario Doug Ford mardi.

Le ministre de l’Éducation Stephen Lecce a indiqué que les détails de la réouverture des écoles seront publiés à la fin du mois de juin.

Cette réouverture est envisagée pour le mois de septembre dans la région de Montréal, où les jeunes élèves doivent rester à la maison et poursuivre leur apprentissage en ligne. Le gouvernement ontarien s’est engagé à dévoiler un programme amélioré d’apprentissage en ligne afin d’accompagner les élèves touchés par la fermeture des écoles.

Comme ailleurs dans bien des provinces canadiennes, l’Ontario a entamé depuis quelques jours la relance de certains secteurs d’activités fermés en raison de la pandémie de la COVID-19. Il en est ainsi des commerces qui ont une porte sur le trottoir, à l’instar des pépinières, des quincailleries et autres magasins de détail.

Mardi, l’administration Ford a indiqué qu’elle autorisait également certains détaillants et concessionnaires automobiles à rouvrir leurs portes aux clients.

Depuis deux mois, ces secteurs ont interrompu la production en Amérique du Nord, où des baisses ont été enregistrées dans les ventes.

Ce sont surtout General Motors, Fiat-Chrysler et Honda qui ont pris cette décision également justifiée par la menace de propagation du coronavirus parmi les travailleurs.

Près de 4200 employés ont été touchés par la fermeture à Honda au Canada et 40 000 travailleurs d’assemblage ont été concernés dans l’ensemble des chaînes d’assemblage au pays.

La réouverture annoncée des activités en Ontario représente une lueur d’espoir dans ce secteur où il faut compter avec la mise en œuvre le 1er juin du nouvel accord commercial CanadaÉtats-UnisMexique (ACEUM), comme proposé par l’administration Trump qui a signé la loi en janvier.

À la mi-mars, Radio-Canada rapportait que Charles Grasseley, le président du comité des finances du Sénat américain, avait émis quelques soucis en raison des pressions possibles de la mise en oeuvre des clauses de l’ACEUM sur la conformité des constructeurs automobiles en Amérique.

Au Canada, la loi sur cet accord a été approuvée par le Parlement le 13 mars. Ottawa s’est voulu rassurant sur le fait que les exportations canadiennes de véhicules et de pièces automobiles vont être exemptées de droits imposés au titre de l’article 232 de la loi des États-Unis.

La mise en oeuvre de l'ACEUM assurerait un gain au PIB canadien de 6,8 milliards de dollars, permettrait que 75 % des pièces utilisées dans la fabrication d'automobiles proviennent de l'Amérique du Nord, et que 40 à 45 % des travailleurs qui s'occupent de la fabrication de ces pièces aient un salaire minimum autour de 16 $ de l'heure.
Avec Reuters, Radio-Canada et La Presse

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