Alors qu’il est désormais question de déconfinement et des moyens d’éviter la réapparition de la pandémie, l’enjeu des outils de traçage numérique et de leurs impacts sur nos sociétés est certainement l’un des débats les plus urgents à entamer, selon un groupe d'experts internationaux dont font partie plusieurs canadiens. (Photo : da-kuk/iStock)

Défi en pandémie : protéger sa santé et ses données personnelles, en même temps

Nous sommes confinés depuis plusieurs semaines déjà et, avant d’envisager un retour « à la normale », des spécialistes en nouvelles technologies croient que nous devons établir des balises qui permettront de protéger à la fois nos informations personnelles et notre santé.

Le débat s’est amorcé dans nos médias, ici comme ailleurs, sur cette question de l’utilisation de technologies de traçabilité, basées sur les données des citoyens. Et ce sujet nécessite une réflexion sur la vie privée et sur la protection des données.

Selon un groupe d’experts du Canada, d’Europe et des États-Unis, les nouvelles technologies peuvent être nos alliées quand vient le temps d’assumer nos responsabilités face à cette pandémie, en tant qu’individus, mais aussi collectivement.

Anne-Marie Hubert est présidente de l’Institut de la technologie pour l’humain et l’une des signataires au Canada d’une lettre ouverte envoyée à des représentants gouvernementaux du monde par ce collectif d’experts internationaux. Le document attire l’attention sur « l’espoir et les risques » associés à la prolifération de dispositifs technologiques pour contrer la pandémie.

Selon ces spécialistes, il faut bien encadrer la technologie pour en tirer le plus de profit et protéger la vie privée des individus.

Nous avons parlé à Mme Hubert sur le sujet :

La Human Technology Foundation à Paris et son pendant canadien, l’Institut de la technologie pour l’humain, préconisent la mise en place d’une instance diversifiée qui réunirait des députés et des membres du gouvernement, des experts, des représentants de la société civile et des corps intermédiaires. Ce regroupement serait à même de susciter « la confiance et l’engagement des citoyens ».

Cette structure temporaire doit, d’une part, disent-ils, demeurer agile afin de s’adapter rapidement selon l’évolution de notre compréhension du virus et de ses modes de propagation et, d’autre part, garantir que les solutions exceptionnelles envisagées seront bien
temporaires.

Pour continuer la réflexion : 

Catégories : Internet, sciences et technologies, Santé, Société
Mots-clés : , , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.