(CBC)

Deux tiers de ceux travaillant à domicile espèrent continuer après la pandémie

Alors que la COVID-19 a forcé dans le monde des centaines de millions d’employés à travailler temporairement depuis leur domicile et que les entreprises commencent à modifier leurs stratégies de travail à distance sur une base permanente, un sondage canadien de l’Institut Angus Reid révèle le désir ardent de ces travailleurs que cela devienne une situation permanente.

Parmi ceux qui travaillent à domicile au Canada (un peu moins d’un tiers de la population adulte), près de deux personnes sur trois espèrent ne plus jamais le quitter après la pandémie.

Au total, 29 % des Canadiens disent travailler à domicile, la proportion la plus élevée étant celle des 35 à 44 ans.

Dans les ménages où le travail à domicile représente la nouvelle norme, 18 % des personnes déclarent travailler seules, tandis que 11 % partagent leur nouveau lieu de travail avec quelqu’un d’autre à la maison.

L’Institut Angus Reid a mené cette enquête en ligne du 8 au 10 juin parmi un échantillon représentatif randomisé de 1510 adultes canadiens qui sont membres du Forum Angus Reid. Un échantillon probabiliste de cette taille comporte une marge d’erreur de +/- 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Un espoir de rester à la maison par rapport à la réalité anticipée

La plupart de ceux qui travaillent à distance prévoient cependant qu’ils devront partager leur temps entre leur lieu de travail et leur domicile, tandis qu’un sur cinq (20 %) déclare qu’ils resteront probablement principalement à la maison.

Seuls 36 % des Canadiens sondés disent qu’ils retourneront probablement exclusivement sur leur lieu de travail lorsque les inquiétudes liées à la COVID-19 s’atténueront.

Dans ce sondage, une personne sur trois âgée de 18 à 34 ans et deux sur cinq âgées de 35 à 54 ans disent avoir travaillé à domicile au cours des derniers mois.

Ces personnes travaillant à domicile sont pourtant quelque peu divisées quant à l’impact de ce travail en solitaire sur leur santé mentale, un nombre à peu près égal d’entre elles mentionnant que ce travail a été terrible (15 %) ou formidable (16 %). La plupart des Canadiens au travail à la maison disent que cela a été une expérience « correcte » (68 %).

DÉCOUVREZ : De nouveaux arguments pour et contre les patrons qui rejettent le télétravail de leurs employés

Pour le moment, il y manque une pièce maîtresse, soit une réglementation forçant les employeurs à mettre en oeuvre des politiques à l’égard du télétravail. Le Canada est l’un des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) où le télétravail est le moins développé. (Bernadett Szabo/Reuters)

RCI avec l’Institut Angus Reid

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