Alors que le Québec possède déjà trois emblèmes nationaux officiels avec le bouleau jaune, le harfang des neiges et l’iris versicolore, la province pourrait bientôt ajouter à ses symboles le papillon amiral.
« Des démarches sont présentement en cours pour obtenir sa reconnaissance officielle par l’Assemblée nationale du Québec », a déclaré par voie de communiqué Raymond-Marie Duchesne, président sortant de la Société d’entomologie du Québec.
À ce titre, l’organisme compte organiser, du 20 au 26 juin, un événement baptisé le « Blitz Amiral » dont l’objectif est de recenser l’insecte volant un peu partout au Québec. Cette initiative permettra, entre autres, d’en connaître davantage sur sa répartition et sur ses habitats.
Avez-vous vu l’Amiral? La SEQ a besoin de vous! Avec l’aide de @CanEntomologist, nous effectuons un recensement de ce papillon (Limenitis arthemis) à travers la province. Partagez vos observations au projet @inaturalist https://t.co/i89ZUC8lw0 pic.twitter.com/GyHLZdIaFW
— Société d’Entomologie du Québec (@SocEntomoQc) July 25, 2019
La Société d’entomologie du Québec indique qu’avec plus de 30 000 espèces présentes dans la province, les insectes constituent de loin les êtres vivants le plus nombreux et diversifiés.
« Ils sont essentiels à notre présence sur Terre. Or, depuis quelques années, nous observons un déclin mondial des populations d’insectes, a ajouté Annie-Ève Gagnon, présidente de l’organisme. Elle pense d’ailleurs que doter le Québec d’un emblème entomologique « constituerait une reconnaissance de l’importance de la biodiversité en général ».
Rappelons que le papillon amiral se retrouve aux quatre coins du Québec, « près des sentiers en bordure des forêts de feuillus et des forêts mixtes », précise la Société d’entomologie. Mais les données sur sa distribution actuelle demeurent incomplètes. Une meilleure connaissance de sa répartition permettrait de mieux protéger l’espèce et de mieux la faire connaître auprès de la population, espère l’organisme.
Lire aussi :
Sauver la baleine noire en rendant obligatoire le ralentissement des navires
Images rarissimes d’un grizzly blanc en Alberta
Sans leur bambou, deux pandas d’un zoo au Canada devront retourner en Chine
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.