Un grizzly peu commun a été observé en Alberta, dans les Rocheuses canadiennes. Les membres d’une famille ont pu enregistrer en mai dernier la rencontre improbable avec l’animal à la fourrure blanche.
Depuis 2017 dans la même région, personne n’avait rencontré un tel spécimen. La récente vidéo montre la présence exceptionnelle du grizzly blanc sur une route du parc national de Banff.
Même si le grizzly est une espèce commune en Alberta, observer un grizzly blanc est par contre rarissime. Selon les experts, cet ours n’est pas atteint d’albinisme, une anomalie génétique et héréditaire qui modifie la pigmentation.
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Le grizzly blanc ne doit pas non plus être confondu avec l’ours polaire vivant à l’extrême nord du pays dans l’Arctique ou au kermode, un ours noir au pelage blanc. Ces derniers, une centaine d’individus, survivent en Colombie-Britannique, la province voisine de l’Alberta.
En fait, les grizzlys blancs demeurent méconnus. Dans les Rocheuses, les teintes de l’animal peuvent aller du foncé au plus clair, mais la fourrure est toujours brune ou noire.
L’apparition d’un grizzly blanc prêt des centres urbains inquiète les responsables locaux de la faune sauvage. Beaucoup redoutent une arrivée massive de touristes qui pourrait nuire à la survie de l’espèce. En contact avec des humains, l’ours pourrait également s’avérer dangereux.
Les deux grizzlis immatures sont connus de Parcs Canada et passent leurs journées dans les parcs nationaux Banff et Yoho. La couleur blanche distinctive de l’un d’eux serait le résultat d’une variation de couleur naturelle. Cette variation chromatique est inhabituelle chez les grizzlis, mais elle n’est pas inédite. Les grizzlis ont généralement le pelage brun, noir ou blond, mais des bêtes à la fourrure blanche ont déjà été observées.
Ces grizzlis seraient âgés d’environ trois ans et demi, et ils entament leur deuxième année sans leur mère. L’agence fédérale rappelle que la possibilité d’observer des animaux sauvages dans leur habitat naturel constitue un « privilège », qui s’accompagne cependant d’une responsabilité, « celle de traiter la faune avec le respect qu’elle mérite et dont elle a besoin. »
Parcs Canada ajoute qu’il ne faut jamais nourrir les animaux sauvages. Les officiels précisent également quelques précautions pour assurer la sécurité de la population et des ours.
« Si vous voyez des animaux sauvages près de la route, ne vous arrêtez pas. Les automobilistes qui aperçoivent des animaux à d’autres endroits devraient songer à passer leur chemin ou, s’ils peuvent s’arrêter sans danger, rester dans leur véhicule et donner de l’espace aux animaux. Les ours et les autres espèces sauvages qui en viennent à se sentir à l’aise autour des humains et au bord des routes sont plus susceptibles de se faire frapper par un véhicule. »
(Source : Parcs Canada)
Avec Radio-Canada
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