Cette université a reçu la certification internationale Sustanability Tracking Assessment & Rating System (STARS) niveau platine en développement durable.
Cette certification, décernée par l’Association For Advancement of Suitenability in Higher Education (AASHC), est considérée comme l’une des plus importantes, en ce qui concerne notamment la distinction en développement durable pour un établissement d’enseignement.
Elle revêt une signification particulière pour l’Université de Sherbrooke qui peut se targuer d’avoir réussi à mettre en place des programmes futuristes, afin de contribuer à la préservation de l’environnement.
L’université, qui en était à sa première participation à cette initiative internationale, estime avoir fait d’un coup d’essai un coup de maître, en parvenant à se hisser parmi la dizaine d’universités du monde qui ont déjà été ainsi distinguées.
Un plan axé sur sept stratégies :
Les pratiques durables mises en place à l’Université de Sherbrooke touchent aussi bien l’environnement, l’économie que la société. Elles ont été analysées à la lumière des activités d’enseignement, de recherche, d’engagement, de gestion des campus et de gouvernance.
Plus concrètement, les pratiques durables de cette université sont résumées dans un plan axé sur sept stratégies et plus de 300 actions.
Entre autres, l’institution a mis en place un parc de panneaux solaires pour la recherche appliquée au Canada. Elle œuvre aussi au sein d’un centre d’excellence des technologies propres. Elle mène ses étudiants dans les actions en développement durable sur le campus, grâce à des initiatives comme campus durable, Ruche campus, le Jardin collectif. Il y a en plus d’autres mécanismes au-delà de l’université, à l’instar de la coopérative La Déraille (vélo comme moyen de déplacement durable) et les Frigos Free Go qui sont tous tournés vers le développement durable.
STARS s’est aussi intéressée aux pratiques d’aménagement durable des campus, de transport et de gestion des matières résiduelles au sein de l’Université de Sherbrooke. Cette université s’investit dans le centre de mobilité durable de la ville, en plus d’offrir des programmes d’accès universel aux transports en commun pour les employés sur ses trois campus. Avec son centre universitaire de formation en environnement, des spécialistes échangent des idées sur les pratiques novatrices susceptibles d’apporter de réels changements dans le domaine de l’environnement pour une gestion plus durable.
La distinction STARS est fondée sur une approche comparative entre institutions des pratiques en gestion durable. C’est ainsi que les approches qui se démarquent du lot sont soulignées et récompensées.
Plusieurs établissements au Canada misent les énergies vertes, dont les panneaux solaires. Photo : iStock
D’autres universités canadiennes ont aussi des initiatives vertes
Il convient de noter qu’en ce qui a trait à la lutte aux changements climatiques, l’Université de Sherbrooke n’est pas la seule du pays avec un plan ambitieux en développement durable.
Plusieurs universités, sociétés et autres établissements publics au Canada ont aussi mis en place des mécanismes qui contribuent à la préservation de la planète.
À l’Université Laval par exemple, l’objectif de carboneutralité est inscrit parmi les priorités. Il est question de remplacer 8 % de sa consommation annuelle de gaz naturel par du gaz naturel renouvelable, grâce à un partenariat de deux ans avec Énergir. L’établissement mise sur le transport collectif et met de l’avant l’idée d’une démocratie participative en environnement, en partenariat avec le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), pour promouvoir la recherche et l’action qui feront en sorte que l’approche environnementale fasse partie du processus partout au pays.
L’Université du Québec à Montréal (UQAM), qui dispose aussi d’un plan d’action en développement durable, souhaite rediriger son attention vers les pratiques écoresponsables dans sa gestion des immeubles. Son plan vise à terme à augmenter ses performances dans le traitement des matières résiduelles, à bonifier les aires communes et les espaces verts, à améliorer, entre autres, l’efficacité énergétique des bâtiments et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Au pays, plusieurs chercheurs universitaires et d’autres centres discutent des enjeux environnementaux, avec en toile de fond l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre à un niveau neutre, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. L’objectif est de limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés Celsius et à poursuivre les efforts pour le porter à 1,5 degré.
C’est dans ce but que s’inscrivent les objectifs de STARS qui regroupe des spécialistes internationaux du développement durable, avec près de 1000 établissements dans le monde qui participent à l’accréditation.
Avec des informations de l’Université de Sherbrooke, de l’Université Laval, de l’UQAM et des Nations unies.
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